Dans la bande de Ghaza ravagée, la Défense civile a fait état de frappes sionistes à Ghaza-ville (nord), à Khan Younès (sud) ainsi que des tirs de char à Rafah (sud). «19 Palestiniens ont été tués et plus de 40 blessés dans trois massacres provoqués par des frappes aériennes israéliennes dans la bande de Ghaza», a indiqué le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. Le Hamas a pris le pouvoir à Ghaza en 2007, deux ans après le retrait d'Israël de ce territoire qu'il a occupé pendant 38 ans. Avant d'assiéger Ghaza le 9 octobre, Israël imposait depuis 2007 un blocus au territoire pauvre et surpeuplé. Lundi et mardi près de Rome, les ministres des Affaires étrangères du G7 doivent discuter des mandats d'arrêt émis, jeudi passé, par la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif. Les responsables israéliens sont poursuivis pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre à Ghaza. En riposte à l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, Israël a lancé une agression militaire dévastatrice à Ghaza qui a fait au moins 44 056 morts, en majorité des enfants et des femmes, selon des données du ministère de la Santé palestinien. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans ce territoire où les 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine, selon l'ONU. Les hôpitaux de la bande de Ghaza vont cesser, ou réduire, leurs activités dans les 48 heures faute de carburant, a averti, vendredi passé, le ministère de la Santé palestinien dans le territoire palestinien frappé par une grave crise humanitaire et où l'armée sioniste a poursuivi de nouveaux bombardements. Les réactions internationales continuent, par ailleurs, de se multiplier après l'émission, jeudi passé, par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre. Le ministère de la Santé dans la bande de Ghaza a lancé, vendredi, «un avertissement urgent car tous les hôpitaux de la bande de Gaza vont cesser de fonctionner, ou réduire leurs services sous 48 heures en raison de l'obstruction de l'entrée du carburant» par l'armée sioniste dans le petit territoire assiégé. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'est dite «profondément préoccupée» par la situation de 80 patients, dont 8 en soins intensifs, et du personnel de l'hôpital Kamal-Adwan, l'un des deux seuls hôpitaux fonctionnant partiellement dans le nord de Ghaza. Une attaque avait visé la veille l'établissement, endommageant le générateur et le réservoir d'eau, a ajouté le chef de l'organisation, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le directeur de l'hôpital Hossam-Abou-Safiyeh a indiqué que son établissement avait été de nouveau ciblé par des frappes israéliennes vendredi, faisant état d'un médecin et de patients blessés. La Défense civile a, elle, signalé 12 morts et plusieurs blessés du fait de frappes dans l'est et au sud de Ghaza-ville. Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 44 176 martyrs et 104 473 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué, hier, les autorités palestiniennes de la Santé. Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 7 massacres au cours des dernières 48 heures dans la bande de Ghaza, faisant 120 martyrs et 205 blessés. Un précédent bilan, donné jeudi, a fait état de 44 056 martyrs et 104 268 blessés. Les autorités palestiniennes de la Santé ont indiqué qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres et sur les routes, et que les forces d'occupation empêchaient les ambulances et les équipes de la Défense civile de leur porter secours. Depuis le 7 octobre 2023, l'armée sioniste mène une agression sauvage contre l'enclave palestinienne qui a entraîné des destructions massives d'infrastructures, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent.