Voici les principales réactions au cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, négocié à l'initiative des Etats-Unis et de la France et entré en vigueur hier matin. Etats-Unis Le président américain, Joe Biden, a évoqué une «bonne nouvelle», estimant que l'accord permettait «un nouveau départ» pour le Liban. «Dans les jours à venir, les Etats-Unis vont mener à nouveau un effort avec la Turquie, l'Egypte, le Qatar, Israël et d'autres pays pour un cessez-le-feu à Ghaza, la libération des prisonniers et la fin de la guerre, sans le Hamas au pouvoir», a-t-il déclaré. Il a assuré que Washington restait «prêt à conclure une série d'accords historiques» avec l'Arabie Saoudite, portant à la fois sur un pacte de sécurité, sur un «projet» de création d'un Etat palestinien et sur une normalisation des relations avec Israël. France «Cet accord doit ouvrir la voie à un cessez-le-feu trop longtemps attendu face aux souffrances sans commune mesure de la population de Ghaza», a relevé le président français, Emmanuel Macron.» «La restauration de la souveraineté du Liban passe par l'élection, sans délai, d'un président de la République», a-t-il déclaré dans un message vidéo sur X. Chine La Chine a «salué» le cessez-le-feu, après plus d'un an d'hostilités transfrontalières qui ont fait des milliers de morts. «Nous soutenons tous les efforts visant à apaiser les tensions et à instaurer la paix, et nous saluons l'accord de cessez-le-feu conclu par les parties concernées», a déclaré la porte-parole du ministère des AE, Mao Ning. Liban Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a estimé que l'accord constituait une «étape fondamentale» vers la stabilité régionale. Il a indiqué que son gouvernement était engagé à «renforcer la présence de l'armée dans le sud du pays», un bastion du mouvement islamiste Hezbollah. Iran Téhéran a salué «l'arrêt de l'agression» sioniste au Liban. L'Iran «soutient fermement le gouvernement, la nation et la résistance libanaise», a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï. l Le Hamas Un haut responsable du Hamas a salué le cessez-le-feu et affirmé que le mouvement palestinien était, lui aussi, «prêt» à une trêve dans la bande de Ghaza. «L'annonce du cessez-le-feu au Liban est une victoire et une réussite majeure pour la résistance», a déclaré ce membre du bureau politique du Hamas. «Nous avons informé les médiateurs en Egypte, au Qatar et en Turquie que le Hamas est prêt à un accord de cessez-le-feu et un accord sérieux pour échanger des prisonniers», a-t-il ajouté, en accusant l'entité sioniste d'entraver tout accord. Royaume-Uni Le cessez-le-feu «va apporter un certain soulagement aux populations civiles du Liban et du nord d'Israël, qui ont subi des conséquences inimaginables au cours des derniers mois d'un conflit dévastateur», a déclaré le Premier ministre britannique, Keir Starmer. Le cessez-le-feu «doit maintenant être transformé en une solution politique durable», a-t-il ajouté. ONU Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'est félicité de l'annonce d'un cessez-le-feu au Liban. Il espère que cet accord «pourra mettre fin à la violence». Guterres «exhorte les parties à respecter pleinement et à mettre en oeuvre rapidement tous les engagements de cet accord, et à la mise en oeuvre intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité». l Union européenne La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué «une nouvelle très encourageante».