La Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption a célébré, hier, la Journée internationale de la lutte contre la corruption qui correspond au 9 décembre de chaque année. Cette célébration a été l'opportunité pour les responsables de cette instance nouvellement créée par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, de faire connaître les véritables enjeux de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption. Une Journée d'information a été organisée, hier, sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la perspective de faire de la prévention contre la corruption une culture au sein des institutions de l'Etat en général. C'est sous le thème «Renforcement de la transparence dans la vie publique et bonne gouvernance que la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, a ouvert les travaux de la Journée d'information sur les enjeux de la lutte contre la corruption et les voies et moyens susceptibles de parer à l'exacerbation du phénomène qui caractérise le monde d'aujourd'hui, à savoir la corruption et ses conséquences sur la vie publique et les institutions de l'Etat. Dans ce sens, la présidente de la Hatplc a rappelé l'urgence qui s'impose à l'Algérie dans le domaine de la lutte contre le phénomène de la corruption en affirmant que «le pays est sur la bonne voie dans le domaine de la lutte contre la corruption en général. Ce progrès est imputé au président de la République qui fait de la moralisation de la vie publique une conviction inébranlable et une réalité concrète», a indiqué la présidente de la Hatplc, Salima Mousserati. Pour la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, la mission de l'instance «réside dans la coordination entre les institutions de l'Etat et la dynamique associative dans le but du renforcement du processus de la transparence et de la prévention comme seul et unique moyen à même de moraliser la société et la vie publique en général», a-t-elle rétorqué. Salima Mousserati a rappelé que son instance a mis en place une stratégie nationale pour la prévention et la lutte contre la corruption. Ce mécanisme est applicable à toutes les structures publiques. Cette démarche va participer dans la mise en branle d'un processus de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption d'une manière efficace et concrète. La numérisation qui est un nouveau défi que l'instance de Salima Mousserati a pu réaliser est considérée comme un nouveau levier pratique et rapide de lutte contre la corruption. La déclaration de patrimoine est devenue une démarche ordinaire pour les responsables et fonctionnaires de l'administration publique. Cette avancée qu'enregistre l'instance est due à la plate-forme du réseau algérien de transparence «Narakom», un réseau qui a donné ses fruits sur le terrain où l'instance que préside Salima Mousserati a pu collecter et informatiser toutes les données qui ont trait au domaine de la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption et les analyser d'une manière minutieuse. La stratégie nationale de lutte contre la corruption pour la période qui s'étend jusqu'à 2027. La Journée d'information traitera des dossiers liés à la mise en oeuvre des mécanismes susceptibles de rendre efficace et rapide la démarche de la transparence et la prévention contre la corruption. La démarche sera entamée en intime relation avec des experts internationaux, surtout avec les experts du Pnud. L'instance vise à travers cette Journée d'information de «faire un suivi quant à la stratégie nationale qui s'inscrit dans le cadre de l'engagement des pouvoirs publics de faire de la lutte contre la corruption une priorité nationale, tel que prévu dans le programme du président de la République, qui a fait de la moralisation de la vie publique un des axes importants de son programme», affirme la Hatplc. Le rôle de la Hatplc est stratégique puisqu'il touche à un domaine dont les retombées n'épargnent aucune institution de l'Etat. C'est dire que cette instance s'identifie à l'image de l'Etat et de sa moralisation.