L'armée d'occupation sioniste a commis 110 crimes contre les professionnels des médias palestiniens en un mois, faisant 7 martyrs entre eux, a rapporté l'agence de presse Wafa en se référant au Syndicat des journalistes palestiniens. «L'escalade dangereuse et continue» de la violence contre les professionnels des médias palestiniens dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée s'est poursuivie au cours du premier mois de cette année. 7 journalistes sont tombés en martyrs sous les balles des forces d'occupation sioniste dans une tentative évidente de dissimuler la vérité sur ce qui se passe, a déclaré le Syndicat dans un communiqué. L'organisation note également qu'en janvier il y a eu de nombreux cas d'attaques contre des journalistes, d'arrestations et d'entraves à l'exercice de leur profession. Le Syndicat des journalistes palestiniens a récemment accusé l'entité sioniste de harceler systématiquement les professionnels des médias afin de «dissimuler la vérité et les crimes commis contre le peuple palestinien, ce qui constitue une violation flagrante du droit international et menace la liberté de la presse». Par ailleurs, le Centre palestinien pour la protection des journalistes (PJPC) a appelé à la libération des journalistes palestiniens détenus dans les prisons de l'occupation sioniste et à la révélation du sort des journalistes victimes de disparition forcée, soulignant que nombre d'entre eux ont été sujets à de graves violations. Le Centre a affirmé que l'armée sioniste a arrêté «des dizaines de journalistes palestiniens pendant la guerre génocidaire dans la bande de Ghaza, et que le sort de nombre d'entre eux reste inconnu, notamment celui du journaliste Amr Abu Rida, dont la famille n'a reçu aucune information sur son lieu de détention ou son état de santé malgré les tentatives de communication avec les institutions pénitentiaires palestiniennes et la Croix-Rouge internationale». Il a indiqué que «les journalistes détenus sont soumis à de graves violations, notamment des arrestations arbitraires, des actes de torture, le refus de soins médicaux et la détention sans procès». Le Centre a aussi noté que les autorités sionistes utilisent des lois d'urgence et des tribunaux militaires pour criminaliser le travail journalistique, ce qui constitue une «violation flagrante du droit international et des droits de l'homme», appelant la communauté internationale à «agir rapidement pour faire pression sur l'occupation afin qu'elle mette fin à ces violations et libère les journalistes palestiniens détenus».