Une ONG palestinienne a indiqué, hier, que l'entité sioniste doit libérer aujourd'hui 602 détenus palestiniens dans le cadre du sixième échange contre des prisonniers sionistes dans la bande de Ghaza, conformément à l'accord de trêve conclu lors des négociations de Doha. Parmi les personnes libérées, 445 sont originaires de Ghaza et ont été arrêtées durant l'agression sioniste depuis le 7 octobre 2023, 60 purgeant de lourdes peines, 50 des peines de réclusion criminelle à perpétuité et 47 ont été arrêtées à nouveau après un échange de prisonniers en 2011, a déclaré Amani Sarahneh, porte-parole de l'ONG Club des détenus palestiniens. Hier, la branche armée du Hamas a confirmé la libération de six prisonniers sionistes. La branche armée a indiqué qu'elle remettrait, aujourd'hui, à l'entité sioniste six prisonniers, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu conclu via des médiateurs et entré en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre. Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont déclaré dans un communiqué publié, hier, que la libération des otages aurait lieu comme prévu. Un responsable du Hamas a indiqué, hier, pendant que le Premier ministre sioniste exploitait la mort de Shiri Bibbas dont la famille l'accuse d'être responsable, que le corps censé être celui de Shiri Bibas, rendu la veille, pourrait avoir été «mélangé par erreur avec d'autres sous les décombres» provoqués par les bombardements barbares de l'armée sioniste à Ghaza. « Il est probable que le corps de Mme Bibas ait été mélangé par erreur avec d'autres sous les décombres», a déclaré ce responsable qui n'a pas souhaité être nommé, ajoutant que le mouvement palestinien enquêtait sur ces faits. Cette déclaration intervient après celle du Premier ministre Netanyahu, selon laquelle le corps rendu n'était pas celui de Shiri Bibas. L'armée d'occupation sioniste poursuivait, hier, pour le 26e jour consécutif ses agressions contre la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés, provoquant des dégâts matériels énormes aux infrastructures de base et aux habitations de citoyens, a rapporté l'agence de presse Wafa. « La destruction s'est étendue à tous les quartiers de la ville de Tulkarem, où les bulldozers de l'occupation ont démoli sans distinction aucune des maisons appartenant aux Palestiniens et des infrastructures de base. Les troupes de l'armée d'occupation ont incendié, de leur côté, toutes les maisons et les structures se trouvant sur leur chemin», ont rapporté des témoins sur place, cités par Wafa. Les mêmes sources ont ajouté que les forces d'occupation ont commis des actes de pillage et de saccage dans les camps de réfugiés voisins de Nour Shams. « Dans le camp de réfugiés de Nour Shams, les forces sionistes ont infligé des dégâts considérables aux habitations et aux magasins, en particulier dans le quartier d'Al-Manshiya, où elles ont également incendié un immeuble résidentiel», a-t-on souligné, notant que parmi les bâtiments endommagés figure le siège de l'Association Nour Shams pour la réadaptation des handicapés. Le Comité international de secours (IRC) a prévenu jeudi que l'intensification des attaques de l'armée sioniste en Cisjordanie occupée a un impact «dévastateur» sur la vie des enfants et empêche l'acheminement d'une aide vitale. Dans un communiqué, l'IRC alerte sur le fait que la violence militaire (sioniste) a tué au moins 224 enfants. Un Palestinien est tombé en martyr en succombant à ses blessures après avoir été percuté par un véhicule militaire sioniste à Tulkarem, en Cisjordanie occupée, rapporte l'agence Wafa. « Le citoyen palestinien, Ahmed Riyad Awwad, a succombé à ses blessures tôt ce matin après avoir été grièvement blessé, hier, lorsqu'un véhicule militaire sioniste a heurté sa voiture à Tulkarem», selon des sources médicales, citées par Wafa. « Awwad, un habitant de la ville de Deir al-Ghusun, au nord de Tulkarem, a été blessé avec sa femme lorsqu'un véhicule militaire sioniste, roulant à contresens, a percuté leur voiture dans la rue de Naplouse, près du camp de réfugiés de Tulkarem», a-t-on précisé. Avec le décès d'Awwad, le nombre de Palestiniens tombés en martyrs à Tulkarem et dans ses camps de réfugiés s'élève à 12. Parmi les victimes, figurent un enfant de sept ans et deux femmes, dont l'une était enceinte de huit mois.