Forte d'une notoriété sans faille et de résultats inédits en matière d'accompagnement à l'investissement, l'Aapi est en phase de passer à la vitesse supérieure, l'objectif étant de canaliser l'élan et l'émergence de la nouvelle dynamique en adéquation avec les besoins de l'économie nationale. Dans ce contexte, le directeur général de l'agence, Omar Rekkache, a indiqué, jeudi à Alger, lors d'une journée d'information organisée par l'Aapi au profit des opérateurs économiques sur le lancement d'un pôle spécialisé dans la production de fournitures scolaires à Bordj Bou Arréridj que «l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (Aapi) ambitionne de créer des pôles industriels dans plusieurs wilayas. Ces zones contribueront à la création d'une valeur ajoutée et à la diversification de l'économie nationale». Il va sans dire que les perspectives et les enjeux de cette orientation sont susceptibles de conférer au développement un sérieux coup d'accélérateur. Il faut dire que la relance de plusieurs stratégies ces dernières années permet aujourd'hui l'édification d'une réelle cartographie de l'investissement et de la production nationale. L'activation de leviers économiques, à l'image du complexe de production de cuirs et chaussures dans la wilaya de Médéa, celui du textile à Relizane et des pièces de rechange dans la wilaya d'Oran encourage l'élargissement de ce modèle de production et d'investissement à l'ensemble du territoire national. Il s'agit de dupliquer cette formule pour d'autres domaines d'activité. La finalité étant de créer une large toile de grands producteurs pour répondre aux besoins du développement économique. C'est dans ce contexte que Rekkache a tenu à préciser que «la création de ces zones spécialisées ne signifie pas l'interdiction d'exercer ces activités ailleurs. Ces pôles contribueront, en effet, à diversifier et pérenniser l'économie nationale et constitueront une véritable aubaine pour l'établissement d'un tissu industriel homogène». À ce titre, l'exemple de la production des fournitures scolaires est plus que judicieux. Il permettra, au même titre que tous les pôles de production, de réduire la dépendance aux importations et de créer de l'emploi et de la plus-value. À ce titre, ces vecteurs de développement et de croissance se constitueront en base-arrière pour le développement des secteurs sensibles, tels que l'exportation hors hydrocarbures et la sous-traitance, pour ne citer que ceux-là. De même importance, la création de ces pôles de production permettra d'évaluer les capacités de développement des différents secteurs et de projeter leurs impacts sur l'économie nationale. En somme, la constitution de ces pôles apportera une visibilité et une maîtrise de gestion des volumes de production, de la distribution et de la commercialisation. Ce qui contribuera à améliorer ces circuits et de créer des équilibres efficients en matière de l'offre et de la demande, notamment sur la stabilité des prix et la disponibilité des produits. Ce qui augure d'avancées inédites en matière de compétitivité, surtout à l'exportation et dans le déploiement les marchés internationaux. Il n'en demeure pas moins, cependant, que ces pôles se développeront en force de frappe qui permettra d'inscrire des résultats probants, autant sur la scène économique à l'intérieur qu'à l'extérieur.