Après notre long passage, mardi dernier à la magnifique cour de justice de Bouira, cette cour qui s'était illustrée par son ancien conseil de l'ordre, d'il y a une bonne dizaine d'années, qui était en tête du pays, et même de l'Afrique du Nord, par sa composante en majorité de femmes, conduite par la 1re avocate, à savoir, Me Ouafia Sidhoum, la joviale enfant de Sour El Ghozlane, qui avait été une sacrée bâtonnière. Ensuite, les «robes noires» de cette cour, ont la réputation d'être aux avant-postes des luttes et de nombreuses et pacifiques marches, pour l'indépendance de la justice ! À propos de magistrats, signalons un renfort de poids, survenu lors du dernier mini mouvement des magistrats initié par le président de la République. Ce mouvement avait vu le jeune et véritablement « bulldozer» Fayçal Bendaâs, venu de la cour voisine, M'Sila, décidé à redonner à la cour de Bouira, son lustre du temps de Med Tayeb Lazizi, et Med Zougar. Ce dernier savoure depuis la ville des Roses», une retraite, mille fois méritée. Lazizi continue, quant à lui, de mener la direction des ressources humaines vers des horizons nouveaux. Bendaâs avait fait l'»école» de 2019, date des auditions des membres de la Bande, toutes faites durant les longues nuits, au tribunal de Sidi M'hamed – Alger. En effet, les longs défilés de présumés inculpés et accusés, faisaient que les membres de la Bri, et autres gendarmes et Bmpji, faisaient le 3e étage où se signalait Fayçal Bendaàs, en qualité de procureur de la République de ce tribunal plus que centenaire ! Aujourd'hui, les lampions se sont éteints, Bendaâs est procureur général de Bouira, afin de redonner un meilleur «jus», et donner un sérieux coup de main, au compétent président de cour, Zahmani Belarbi Med. Nul doute qu'avec ses solides adjoints, dont le 1er, le débonnaire, Yassine Djalit, Fayçal Bendaâs, le procureur général, apportera sa touche personnelle. Dès son installation, au cours de notre visite, nous apprîmes que le procureur allait terminer sa tournée, des tribunaux, à la veille du Ramadban, par celui de Lakhdharia. Mais avant de se diriger vers l'est de la cour, il reçut avec un réel plaisir Me Fassiha Boudellal-Morsli, l'avocate d'Alger-Centre, qui nous lancera avec un clin d'œil ravi, «que ce modèle de parquetier dont l'éducation est à mettre en exergue, venait de recevoir en fait mon client qui avait une «épine» dans le pied, et que l'avocat de la société s'était chargé de la lui ôter, en toute bonne foi !» dit, radieux le conseil qui quittera Bouira, avec le sentiment du devoir accompli. Bonne chance, et bon Ramadhan, ce sacré mois qui verra d'office, et de toutes les façons, une baisse de régime, de tous les musulmans, et pas que, au sein des juridictions !