Rappelons ici que le ministre a eu récemment à dévoiler au sein même de l'hémicycle la révision complète de la loi 11-04 régissant la promotion immobilière, une initiative qui vise particulièrement les logements LPA qui connaissent des interruptions fréquentes de chantiers. Habiter près de son lieu de travail est le rêve de tout salarié, un rêve que veut justement réaliser le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, qui annonce des changements majeurs dans la nouvelle approche de réalisation des programmes de logements AADL 3, notamment. La démarche qui rompt fondamentalement avec les précédentes expériences apporte en effet du nouveau. C'est ce qui ressort de l'intervention de Belaribi lors d'une séance de questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN) où il a, jeudi dernier, assuré que «l'expérience acquise dans l'AADL 3 ne sera pas rééditée dans l'AADL 3». Il a, à ce titre, signifié que l'emplacement du logement ne sera plus source de contraintes de mobilité pour le souscripteur. Les futures affectations tiendront donc compte de l'important paramètre de distance et d'implantation géographique, au grand bonheur des bénéficiaires. «Les citoyens bénéficieront de logements dignes, situés stratégiquement près de leurs lieux de travail» a-t-il assuré. Belaribi a, en outre, annoncé, et conformément aux engagements du président de la République, que 2 000 000 de logements seront construits au cours du second mandat, soit environ 400 000 unités par an. Cet ambitieux programme renseigne, l'on ne peut mieux, sur la forte volonté politique de développer le secteur immobilier dans notre pays. S'agissant des logements AADL, Belaribi a ainsi précisé que son secteur oeuvrait à répondre aux attentes des souscripteurs, précisant, toutefois, que les wilayas du nord du pays souffrent d'un manque d'assiettes foncières contre une densité élevée de la population, ce qui a rendu difficile la réalisation de logements proches pour les souscripteurs des programmes précédents. Autant d'écueils que son département entend, néanmoins, éviter à l'avenir. Concernant les retards accusés dans la livraison des logements promotionnels aidés (LPA) et des Logements promotionnels participatifs (LSP), Belaribi a assuré que ses services prendront des mesures dissuasives contre les promoteurs immobiliers négligents, tout en s'engageant à trouver des solutions à ces retards en 2025. Rappelons ici que Belaribi a eu récemment à dévoiler au sein même de l'hémicycle la révision complète de la loi 11-04 régissant la promotion immobilière, une initiative qui vise particulièrement les Logements promotionnels aidés (LPA) qui connaissent des interruptions fréquentes de chantiers. Des mesures concrètes ont, à ce propos, été adoptées pour assurer la continuité des projets. Le nouveau dispositif légal prévoit plusieurs mécanismes de contrôle, dont un suivi rigoureux des entreprises de construction, des procédures accélérées pour traiter les cas de défaillance et un système de substitution rapide des promoteurs défaillants. Quant au logement rural, Belaribi a fait état de plus de 500 000 aides financières non consommées au niveau national jusqu'en mars 2025, attribuant cette situation aux retards de certains présidents d'Assemblées populaires communales (P/APC) dans la remise des listes nominatives des bénéficiaires. Il a, par ailleurs, exprimé la disposition de son département à accorder davantage d'aides aux wilayas qui complètent les programmes qui leur sont destinés. Assurément, la construction de logements amorce un nouveau tournant en Algérie.