Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 50208 martyrs et 113910 blessés, depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué jeudi les autorités palestiniennes de la santé. Selon la même source, les corps de 25 martyrs et 82 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de Ghaza au cours des dernières 24 heures. Les autorités palestiniennes de la santé ont indiqué que 855 Palestiniens sont tombés en martyrs et 1869 ont été blessés depuis le 18 mars, date de la reprise de l'agression sioniste. Elles ont, en outre, souligné qu'un certain nombre de victimes palestiniennes se trouvaient encore sous les décombres. Etabli, ce jeudi, ce bilan ne prend pas en compte le massacre commis, hier, à l'aube par l'armée d'occupation sioniste. En effet, quatorze civils palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés dans un bombardement ayant ciblé une maison dans le quartier d'Al-Zeitoun, au sud-est de la ville de Ghaza. Selon des sources locales citées par l'agence de presse palestinienne, Wafa, des avions de combat sionistes ont frappé une maison appartenant à la famille Awad, située dans la rue Kashko du quartier de Shuja'iyya. L'attaque a provoqué le martyre de 14 personnes, dont des femmes et des enfants, et blessé plusieurs autres, tandis que certaines victimes restent ensevelies sous les décombres. La veille, pas moins de sept autres Palestiniens sont morts suite à un bombardement sur le nord-ouest de la ville de Ghaza, rapporte l'agence Wafa. Des avions de combat de l'entité sioniste ont bombardé la maison d'une famille palestinienne dans le quartier d'Al-Saftawi, au nord-ouest de la ville de Ghaza, faisant sept martyrs, ajoute Wafa. Ailleurs dans la bande de Ghaza, plusieurs Palestiniens ont été blessés et d'autres tombés en martyrs lors de raids de l'armée sioniste durant la nuit de mercredi à jeudi. L'entité sioniste, rappelle-t-on, a rompu unilatéralement le cessez-le feu conclu avec la résistance palestinienne et repris son agression sauvage contre la population ghazaouie, détruisant tout ce qui tient encore debout dans l'enclave palestinienne dont les hôpitaux, en particulier les services d'urgences. Par ailleurs, lors d'une réunion à Ramallah avec les ambassadeurs et les consuls de plusieurs pays européens, mercredi, le ministre de la Santé palestinien Majed Abu Ramadan a souligné que la situation sanitaire des Palestiniens est critique et nécessite un soutien urgent, réitérant son appel à la protection des installations et des personnels médicaux, notamment. Concernant les conditions de vie difficiles qu'affrontent les Palestiniens, on apprend que le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a alerté, jeudi, qu'il ne lui restait plus que deux semaines d'aide alimentaire dans la bande de Ghaza et que la faim menaçait de nouveau l'enclave palestinienne depuis la reprise des agressions sionistes. Le PAM a indiqué dans un communiqué, disposer «d'environ 5700 tonnes de réserves alimentaires à Ghaza», ce qui lui permet de distribuer des colis, de la farine pour le pain ou des repas chauds pendant «deux semaines au maximum». Il a fait observer que «des centaines de milliers de personnes à Ghaza sont de nouveau menacées par la faim sévère et la malnutrition à mesure que les réserves d'aide alimentaire dans la bande s'amenuisent et alors que les frontières restent fermées à l'aide humanitaire » en raison du blocus imposé par l'occupation sioniste. La situation humanitaire est particulièrement dramatique à Ghaza depuis que l'entité sioniste a fermé le 2 mars les points de passage pour l'aide humanitaire. L'armée sioniste a repris le 18 mars ses bombardements contre la bande de Ghaza, suivis d'opérations au sol, après deux mois de trêve. Par cet acte, l'entité sioniste a violé un accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois d'agression génocidaire sioniste qui a provoqué une catastrophe humanitaire sans précédent. Depuis la reprise des raids, on comptabilise 855 martyrs et 1869 blessés.