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La liberté de filmer de Mamo...
HOURIA, UN COURT METRAGE EN TOURNAGE À BEJAIA
Publié dans L'Expression le 25 - 01 - 2007

Il est un de ces jeunes réalisateurs prometteurs de sa génération sur qui il faudra compter.
Le réalisateur Mohamed Yargui, heureux lauréat de l'Olivier d'or, la plus haute distinction du Festival du cinéma amazigh, organisé cette année à Tlemcen par le Haut commissariat à l'amazighité, n'a pas encore savouré sa joie qu'il se remet déjà au travail. L'annonce du début du tournage d'un nouveau court métrage dans la ville de Béjaïa a été annoncé en marge de la cérémonie, jeudi dernier, à la Maison de la culture de Béjaïa, par l'association Project'heurt.
Une conférence de presse y a été, en effet, tenue en marge de cette collation pour faire part des conditions dans lesquelles a été tourné le film primé Ardvine tifat (en attendant les lendemains meilleurs) mais aussi pour annoncer un court métrage de 26 minutes en haute définition mettant en scène le désarroi d'une jeune femme, victime du terrorisme durant les années noires.
Dix ans après, on la retrouve dans sa vie quotidienne avec des problèmes. La trame de ce court métrage véhicule, en fait, les souffrances d'une femme et à travers elle celles de toutes les femmes, notamment celles abandonnées par la société d'aujourd'hui. Dans les rôles principaux on retrouve Ghania Seroutti (Houria), Lynda Sellami (Lamia) et Larbi Zekkal (le père de Houria), bien connu sur la scène cinématographique.
Ce court métrage, soutenu par Alger, capitale de la culture arabe 2007, est une production de Mounas Khammar, gérant de la boîte de production Safina, domiciliée à Alger.
Dans l'équipe de tournage, on note également la présence de la directrice artistique, également réalisatrice, Mme Souhila Battou, qui voue un intérêt passionné au cinéma. Au court d'une discussion en marge d'un tournage d'une scène dans la nuit de lundi à mardi, Mme Battou nous a fait part de sa patience pour le septième art. Cette femme d'une volonté inégalable regrette à bien des égards la situation du cinéma en Algérie, relevant au passage l'absence d'ateliers d'apprentissage, comme c'est le cas dans les pays du Maghreb. Ce n'est pas pour autant qu'elle se montre pessimiste. Au contraire, elle est animée d'un grand optimisme lorsqu'elle constate «le talent chez la nouvelle génération», citant au passage le réalisateur de l'actuel court métrage.
De son côté, le producteur, Mounas Khammar, a tenu à remercier les autorités locales pour leur aide précieuse. «Je trouve que c'est une bonne chose de promouvoir le court métrage, comme forme de cinéma surtout que c'est un moyen de donner plus de possibilités d'expression artistique pour une large frange de réalisateurs. Sachant que le court métrage est moins coûteux, il bénéficie en même temps de la même exposition qu'un long métrage surtout dans les festivals», commente-t-il.
Le réalisateur, enfant de Béjaïa, ne s'est pas trompé en portant son choix sur la capitale des Hammadites pour le tournage de Houria.
Une impression que partage bien Mme Souhila Battou qui n'a pas cessé de faire l'éloge de cette ville millénaire qui a tous les atouts pour un tournage dans des bonnes conditions. Avec ses sites naturels et historiques, mais surtout l'accueil de ses habitants, Béjaïa s'est montrée accueillante comme l'illustre cet herboriste qui a, non seulement, mis sa boutique à la disposition de l'équipe de tournage mais a, également, procédé aux aménagements nécessaires qui ont surpris Mme Djamila Kerrouche, la décoratrice de la production. Il en était de même pour l'ensemble de membres de la production qui, à chacun de ses déplacements, est surpris par la curiosité des citoyens de Béjaïa qui s'intéressent de près à ce qui se passe. Pour Zahir Zaïdi, l'herboriste de la place Philippe, «Béjaïa aura tout à gagner en abritant ce genre d'événement aussi bien sur le plan des mentalités que sur celui du tourisme», déclarait cet ancien acteur qui, il y a trente ans, jouait le rôle d'un enfant dans le film Lettre d'un enfant, tourné en 1977.
Pour revenir au réalisateur de ce court métrage, qui excelle dans les sujets de société, il a été l'heureux lauréat du festival du film amazigh tenu récemment à Tlemcen. Au cours de la cérémonie du jeudi dernier, il a développé les conditions du tournage du film primé. L'histoire d'un jeune, remercié par son employeur à l'issue des deux années du contrat préemploi, a été tournée, indique le réalisateur, en trois jours d'affilée et pratiquement sans aucun budget.
L'acteur du film, Belkacem Kaouane qui, grâce à son talent et à son travail intérieur intense, a pu bien camper le personnage du jeune chômeur en proie à la dépression du fait de son inactivité, a été remercié comme tous ceux qui ont aidé à réaliser son film, notamment la directrice de la Maison de la culture et les populations des quartiers d'Amimouche et de Houma Keramane pour leur encouragement au moment du tournage du film. Pour l'actuelle production, Mohamed Yergui se débat comme un diable, encouragé par une équipe de professionnels dont Mme Souhila Battou.
La récente distinction obtenue à Tlemcen semble l'avoir motivé davantage en plus de la passion qu'il a pour le 7e art.


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