Un ancien moudjahid, GLD de son état, a été délesté de ses armes par un groupe de quatre personnes, selon des sources, munis pour certains, de fusils de guerre et pour d'autres, d'armes blanches, a-t-on appris dans la journée d'hier. Cet ancien moudjahid qui possédait une Mat 49, souvenir de ses temps de maquis et d'un fusil d'assaut AK47 ainsi que d'un fusil de chasse, a donc été épié et abordé à quelques kilomètres de son domicile à Agouni Gueghrane, dans les Ouadhias. Cette attaque s'était produite dans la nuit de mercredi à jeudi et vers les coups de minuit. Selon des sources, le groupe armé a intercepté ce citoyen qui était à bord de son véhicule. Les assaillants l'ont ainsi menacé celui-ci avait commencé par jeter les clés de son domicile avant que les agresseurs ne s'en emparent. Ces derniers ont été ainsi obligés, une fois devant le domicile de l'ancien maquisard, de pénétrer par la fenêtre. Une fois à l'intérieur ils ont fini par mettre la main sur les armes qu'ils chargent dans son propre véhicule jusqu'à Ouacifs, de là ils décident de le ramener chez lui et après l'avoir passé à tabac ensuite ils lui disent qu'il allait retrouver son véhicule le lendemain vendredi à Takhoukht. La voiture a été retrouvée effectivement le lendemain vendredi à Takhoukht. Alertées, les forces de l'ordre ont immédiatement déclenché une opération de recherches afin de neutraliser ce groupe criminel. Les terroristes s'enhardissent désormais et s'attaquent aux personnes susceptibles de posséder des armes chez eux. Les armes semblent ainsi manquer au Gspc et notamment aux bandes qui infestent les régions de Kabylie. Selon des observateurs, les armes et la logistique font cruellement défaut aux groupes armés. Ces derniers sont traqués de partout, surtout avec ce rouleau compresseur des forces de l'ordre qui ont investi pratiquement toutes les forêts et autres maquis de Kabylie. Les troupes de l'ANP sont présentés ainsi dans les forêts de Boumahni, de Sidi Ali Bounab et de la Mizrana, sans oublier les maquis entourant la région comprise entre les Aghribs et Azeffoun. Les forces de l'ordre ont commencé par bombarder ces massifs avec des roquettes lancées depuis des hélicoptères ou encore par le biais de l'artillerie. Ces pilonnages étant destinés à faire neutraliser les engins explosifs que les terroristes sèment autour des lieux leur servant habituellement de refuge. Des sources affirment que les forces de l'ordre ont intercepté un groupe terroriste du côté des maquis entre Aghribs et Azeffoun et d'autres disent que d'autres terroristes ont été interceptés à Bouira. Les forces de l'ordre déployées sur les maquis et massifs de la région ont ainsi entrepris de nettoyer ces lieux et de les sécuriser. Les opérations de ratissage déclenchées cette fois semblent différer de celles opérées par le passé si l'on se réfère à la durée de la présence des militaires en ces lieux. Devant ces actions militaires, les populations ont repris confiance bien que des coups opérés avec surprise sont toujours possibles selon les observateurs qui ajoutent que «finalement, les terroristes ont depuis la série de voitures piégées signé leur arrêt de mort!»