Entre les délégués du Mouvement, la situation s'est exaspérée. Rien ne va plus au sein du Mouvement citoyen. La CCCWB est, actuellement, confrontée à des tiraillements internes jamais connus auparavant et le conflit risque de se corser et même de dégénérer à l'approche de la campagne électorale en vue des futures élections législatives. Entre les délégués du Mouvement, la situation s'est exaspérée depuis que certains délégués dont le coordinateur et porte-parole du mouvement des ârchs à Bouira, Djaâfer Abdeddou s'est montré favorable à une participation aux législatives du 17 mai prochain. Pour concrétiser ses dires, le délégué et certains de ses collègues se sont portés candidats aux législatives en tant qu'indépendants avant d'être éliminés en fin de compte pour cause de «blocages de la part de l'administration» avait-il annoncé dans un point de presse qu'il avait animé le lendemain de la clôture définitive du dépôt des listes des candidatures au niveau de la Drag. Néanmoins, ce désir de se prendre part au prochain scrutin, même si les délégués-candidats ne sont pas allés jusqu'au bout de leurs intentions, n'a pas laissé indifférents leurs collègues des autres comités citoyens de la coordination de Bouira. Pour dénoncer ce qu'ils qualifient de «trahison», certains délégués de comités citoyens, à l'image de ceux d'El-Esnam et de Taghzout, ont ainsi rendu publics des communiqués dans lesquels ils s'indignent de voir un ou des délégué(s) participer aux élections ou exprimer l'intention de le faire. Le comité de Taghzout auquel appartient Abdedou Djaâfar avait, à l'occasion, dénoncé le choix de leur collègue en annonçant son exclusion du Mouvement citoyen en guise de sanction. D'autre part, il y a lieu de dire que certains délégués ayant trouvé leur nom parmi les signataires dudit communiqué sont venus démentir tout ce qui a été dit en leur nom. Cela dit, aujourd'hui, et devant de tels comportements pour le moins indignes adoptés par certains «représentants» des comités citoyens, il devient difficile, notamment pour la presse, de séparer le bon grain de l'ivraie.