Les supporters de l'Entente n'arrivent pas à comprendre ce qui arrive à leur équipe fétiche qui vient de recevoir une grande leçon de football et de réalisme de la part des enfants des Bibans. En effet, les Bordjiens n'ont pas laissé passer l'occasion pour brûler la politesse de leurs hôtes du jour, les Sétifiens de l'Entente avec une victoire historique jamais l'Entente ne s'est fait ridiculiser autant sur cette pelouse du 8-Mai 45. Il faut dire aussi qu'on a assisté à une rencontre bien gérée par un arbitrage correct et ferme, ce qui a permis à une formation de Bordj, réaliste et bien organisée de pratiquer un bon football face à une équipe sétifienne sans âme ni schéma tactique, inefficace, stérile et désorganisée. Une équipe qui n'a été que l'ombre d'elle-même et dans ce même contexte, l'expression «n'est pas entraîneur qui veut» s'applique à la direction technique de l'Entente. Ce sont d'ailleurs les ingrédients qui ont fait que les poulains de Boulahdjilat gèrent mal la partie, après avoir pourtant été les premiers à annoncer la couleur à la 10' de jeu par ce tir foudroyant signé Fellahi, des 25 mètres des bois de Aït Zegache heureusement dans les décors. La pression des Sétifiens continua de plus belle mais toutes les tentatives furent vouées à l'échec, en témoignent la tête de Fellahi (32'), le caviar servi à Bouzidi (36'), et le face-à-face de Bousafi à la 42' de jeu, avant de rejoindre les vestiaires. Après les citrons, les Sétifiens se mirent massivement en attaque ce qui a obligé la défense des visiteurs à commettre des fautes dans sa surface, mais la présence d'un gardien ayant pour nom Aït Zegache dans les bois redonnait confiance et assurance à ses coéquipiers pour faire face aux contres dangereux des Sétifiens mal inspirés. Alors qu'on s'attendait à une pression sétifienne, ce sont les Bordjéens plus réalistes qui se sont montrés plus entreprenants en cueillant leurs vis-à-vis à froid par un but de toute beauté à la 57' par l'omniprésent Haddad qui a repris un joli centre de Hachi. Quatre minutes plus tard, le remuant Nankop sème la panique dans la surface adverse et fut crocheté par Deboucha Nankop sème la panique dans la surface adverse et fut crocheté par Deboucha à la limite des 18 mètres. Le public sétifien commence à s'impatienter et dans les tribunes, la tension monte d'un cran. Des projectiles de toutes sortes submergent la main courante, ce qui a poussé M.Bechenaa à mettre un terme à la partie à la 82' de jeu.