Devant le manque d'entreprises qualifiées, l'APC enregistre des retards dans la réalisation de plusieurs projets. La commune de Boukhelifa, 35 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, a bénéficié au titre de l'année 2007, d'une première tranche de 3,4 milliards de centimes. Cette manne financière répartie entre le secteur de l'AEP, l'assainissement des villages Ihamchene, Ifoughalen, Taguemount et Iboulaouadène pour 1,2 milliard, quant à l'autre part, soit 3 milliards de centimes, elle est consacrée au réseau routier. A titre d'exemple, plus de 10 millions de dinars ont été alloués pour l'achèvement de l'aménagement et du revêtement des pistes Ifoughalen et Boukhelifa sur une distance de 2km. Neuf millions de dinars ont été consacrés à l'achèvement de l'aménagement et du revêtement des pistes Tighremt, Mouzaïa, Dar M'hand sur 2000 mètres linéaires. Toutefois, à en juger par les dires du vice-président de l'APC, Bachir Hammache, l'enveloppe financière en question, accordée pour les projets de développement local, n'est pas aussi conséquente. Pour preuve, d'autres projets restent en souffrance par manque de moyens financiers, à l'instar, notamment de l'assainissement des villages Dar M'hand, Ivequaren, Ifoughalen et Tagma. Des localités, à densité de population assez importante, demeurent à ce jour non raccordées au réseau d'assainissement. Cela sans omettre les pistes villageoises et chemins intercommunaux laissés en l'état de délabrement faute de moyens financiers. Par ailleurs, s'agissant du chemin de wilaya 23A, reliant la localité de Boukhelifa à la RN9 dont l'état de détérioration est inquiétant -tant le chemin demeure la préoccupation majeure des usagers et de tous les citoyens de la région- en dépit du fait que l'APC a avisé les services concernés, rien ne pointe à l'horizon. Quant à la rumeur, ayant fait trop de bruit au sein de la population, des 8 milliards de centimes qu'on dit alloués pour le revêtement de ladite route, le vice-président affirme «l'APC n'a rien reçu d'officiel» et cela, au moment où d'autres voix et sources très au fait de la situation soutiennent le contraire. Devant un tel dilemme, la population n'attend que la concrétisation du projet. En outre, il est à signaler la faiblesse des réalisations et la consommation à hauteur de 50% seulement des PCD de l'année 2006, dont l'enveloppe financière est de 4,2 milliards de centimes. Un retard imputé par l'élu Hammache au manque d'entreprises qualifiées. Aussi, quand ce n'est pas l'argent qui manque, l'APC se retrouve en bute au manque d'entreprises qualifiées. Les boeufs avant la charrue ou la charrue avant les boeufs, une équation à laquelle sont confrontées plusieurs municipalités.