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Une fable sur la paix
AVANT-PREMIÈRE À LA SALLE IBN ZEYDOUN
Publié dans L'Expression le 04 - 10 - 2007

La lune ne se lève que la nuit: le titre de ce téléfilm pèche par un trop-plein de fantaisie qui déteint lourdement sur sa crédibilité...
Une guerre des clans. Dans un village, un vieux, alias Amar Bouzrar, rencontre un jour un étrange personnage qui lui confie une boîte contenant un objet magique en forme de pyramide censée protéger le village. Une bande de malfaiteurs essaye de la lui voler par tous les moyens, allant jusqu'à kidnapper son fils et assassiner des hommes du village.
De l'autre côté, un garçon marginal dont les parents sont morts alors qu'il était petit, finit par rejoindre le clan du «mal», fragile qu'il est psychologiquement. Ce garçon est un éleveur de moutons et n'a jamais été à l'école. On veut à tout prix récupérer cette pyramide. Le fils de l'enseignant, plus malin, tente de s'opposer et finit par réconcilier les deux tribus. Le mot est lâché: réconciliation.
Le film plaide cette fameuse charte de la réconciliation et plonge en faveur de cette direction politique. Cependant, le titre de ce téléfilm, La Lune ne se lève que la nuit, pèche par un trop-plein de fantaisie qui déteint lourdement sur sa crédibilité. Du grand guignol, qui n'accroche pas en somme, car virant plus vers la science-fiction! En effet, cette histoire tournée à la façon d'une fable, fera plutôt marrer le public. Beaucoup de monde est sorti, déçu, mardi dernier, de la salle Ibn Zeydoun, à l'occasion de son avant-première. Bahia Rachdi, qui a joué le rôle de la mère, ne cache pas sa déception après l'avoir regardé. «C'est un film que je dirai moyen. J'ai reçu un cachet symbolique pour le faire. Je m'attendais à mieux. Cela prouve que la prochaine fois il faut vraiment être pointilleux sur le choix du scénario et les comédiens avec qui on est amené à jouer». Même sentiment de malaise chez le public qui malgré le fait d'avoir bien ri, n'a vu que du feu ou plutôt, il est resté sur sa faim. Et pourtant le réalisateur qui croyant en son téléfilm, ne voit lui, que des «belles choses». Il confie: «Mon film a bénéficié de l'aide du Commissariat de "Alger, capitale de la culture arabe", à hauteur de 4 millions de dinars, soit un petit budget, mais cela prouve qu'avec de la volonté et même de petits moyens, on peut faire de belles choses. Je n'ai pas encore contacté les gens de la télé, mais j'espère qu'ils seront compréhensifs. C'est un bon film familial, social. Le film a plusieurs lectures, il est plein de symboles. Il est destiné au grand public. Après la tragédie nationale, je revendique la paix, tel est mon message. J'ai opté pour un cinéma constructif. J'oppose la lumière aux ténèbres, l'amour à la haine, la paix à la guerre et la raison à la bêtise humaine».Achour Kessaye prévoit après l'Aïd la présentation d' un autre film dans la même veine, intitulé Toile tatouée (tolérance). Il compte à son actif également un court métrage, le premier en langue berbère, Le Vendeur de neige (1991), un téléfilm, Une main pour sorcière (1991) et Seuls les montagnes ne se rencontrent pas (1997).


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