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Une vingtaine d'entreprises certifiées
BLIDA
Publié dans L'Expression le 26 - 05 - 2008

Les opérateurs privés nationaux n'ont pas la culture de management.
S'éteindre, disparaître ou se mettre à niveau. La pérennité de l'entité PME est proportionnelle à son degré d'adaptabilité à la nouvelle conjoncture politico-économico-scientifique.
C'est à cette visée aux objectifs socio-économiques ciblés, mesurables et quantifiables que plusieurs entités économiques dans la wilaya de Blida vont fédérer en adoptant le Système management qualité (SMQ).
En dépit de tous les dispositifs de soutien aux entreprises qui ont souscrit au processus de mise à niveau, les chefs d'entreprise considèrent, néanmoins, que la marche à gravir pour atteindre les exigences d'ISO 9001/2000, 14001, 14002.....nécessitent d'importants moyens.
La wilaya de Blida, avec ses trois grandes zones industrielles et ses six zones d'activités d'un foncier évalué à plus de 2,5 millions de m2, enregistre un nombre important de PME. Cependant, seules 20 entreprises se sont engagées dans la voie de la certification, soit 10% du nombre total des PME existantes.
«S'il y a des incitations (aides financières), le nombre va augmenter considérablement, sinon il ne faut pas s'attendre à une adhérence massive à ce processus de mise à niveau» affirme, S.Bouhouche docteur es science en productique de l'université allemande de Freiberg et expert consultant dans le cadre du processus de mise à niveau.
Selon notre interlocuteur, la question des grands moyens se poserait dans ses moindres proportions si l'environnement socio-économique du pays disposait de pratiques acquises dans le domaine du management pour forger une culture et des réflexes dans ce sens.
Il dira, que «le management des entreprises n'est pas issu d'une école culture- qualité. Les détenteurs d'entreprise ne sont pas d'un niveau assez conséquent comparativement à leurs homologues étrangers qui ont une histoire riche dans leur domaine».
Il y a urgence en la demeure. Car, bien plus qu'une question de budget qui se pose, au-delà, le processus d'aide de l'Etat est très lourd bureaucratiquement parlant. A titre d'exemple, S.Bouhouche citera «le remboursement des frais des études de diagnostic qui durent longtemps».
La résistance au changement et à l'innovation se présentent comme une parade mettant sur la défensive des chefs d'entités économiques en mal de discernement des enjeux réels liés à une attitude du renfermement sur soi.
La progression a été très lente ou telle que l'exige la norme dans sa dimension temporelle.
Depuis 2004, et rien que pour la certification ISO qualité, une vingtaine d'entreprises à Blida, ayant subi des prédiagnostics et des diagnostics globaux, procèdent, ce mois de mai, aux dernières retouches pour mettre en oeuvre, dans sa globalité et dans le détail, le processus de management-qualité.
Dans ce contexte, il serait utile, juste pour dégager un ordre de comparaison, de rappeler que la certification ISO 14001, qui concerne l'environnement relève d'un autre palier de difficulté qui va, lui aussi épuiser un temps et nécessiter des moyens et des outils.
Sur le plan africain, l'Office national d'assainissement (ONA) peut s'enorgueillir d'être la seule entité détentrice de l'ISO 14001 à ce jour.
Par ailleurs, ce faible taux d'adhérence au processus de mise à niveau est dû aussi à des facteurs internes au mécanisme même de la mise à niveau, et dont les programmes se limitent en matière d'aide aux entreprises employant plus de 20 salariés. Celles-ci, selon les statistiques représentent plus de 97% de l'infrastructure PME existante au plan national. Selon Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, 1500 entités économiques sont sommées de se mettre au diapason des standards de la mise à niveau si elles veulent continuer d'exister.
Sur le plan local, le message du ministre semble avoir été bien appréhendé à sa juste sémantique. Depuis plus d'un mois, les responsables management qualité (RMQ), boostés par les chefs d'entreprise, sont destinataires de séances de formation sur le SMQ ainsi que sur les mécanismes de l'audit.
L'objectif est de se préparer dans une première phase à l'audit en interne, et entre entreprises. La phase finale, celle de la certification, aura lieu cet été par des consultants internationaux.
Au-delà de toutes les connotations de la philosophie du processus de la mise à niveau, qui entame sa deuxième phase, celle du renforcement des Ntic dans l'entreprise algérienne, notamment avec le lancement en ce début de l'année 2008 du nouveau programme MEDA-PME II, ce qui sous-entend la mise à disposition des entreprises des compétences spécifiques et de haute gamme, il s'avère qu'un paradoxe s'impose de lui-même: le PIB consacré à la recherche scientifique à partir de l'an 2000 n'a jamais atteint le taux de 1% fixé par la loi!
Or, la norme internationale fluctue de 2,5% à 3% du PIB. C'est dire que la recherche scientifique est déterminante, si ce n'est un facteur fondamental qui préside à l'existence même de l'entreprise.


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