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Au nom de Dieu, du destin et du pécule
LA PIÈCE FALSO DU THEÂTRE REGIONAL DE SIDI BEL ABBÈS AU TNA
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2008

Elle aborde, d'une manière très subtile, la situation de la jeunesse algérienne, aujourd'hui.
La pièce Falso, du Théâtre régional de Sidi Bel Abbès, a été présentée avant-hier au Théâtre national algérien (TNA) Mahieddine-Bachtarzi. Inscrite en compétition, cette oeuvre est la dernière à être dévoilée à la 3e édition du Festival national du théâtre professionnel, dont la clôture a eu lieu hier soir. Adaptée par Mohamed Hamdaoui, d'après le Suicidé de l'auteur russe Nicolaï Robertovitch Erdman, et mise en scène par Azzedine Abbar, la pièce aborde l'histoire d'un jeune homme à la fleur de l'âge, en butte à toutes les crises, le chômage à leur tête. Nasser ne dort plus. Ne mange plus. Ne boit plus. Il ne fait plus rien. Sa situation devient tellement critique que ses parents sont obligés de le prendre chez un exorciste pour lui extirper les démons qui l'habitent. En vain, cela n'a fait qu'accentuer davantage sa situation dramatique. Par la suite, il fait la rencontre d'extrémistes religieux qui, au nom de l'Islam, tentent de le récupérer, de lui faire un lavage de cerveau et de le pousser à se tuer en kamikaze. La pire destinée! Mais là encore, Nasser réussit miraculeusement à s'échapper. C'est que parfois le destin n'est pas prédestiné, mais c'est nous qui l'écrivons. C'est que courber l'échine devant le destin, c'est se soumettre à la fatalité. Et puis avouons-le: un grand fossé sépare les deux concepts. Passons. Nasser reçoit ensuite la visite des chrétiens, le moine à leur tête. Tout de noir vêtu, la croix suspendue au cou. Ils veulent le faire convertir au christianisme. Pour réussir leur «coup», ils le bourrent de pécule. Nasser, «érodé» par une hydre appelée misère, consent à changer de religion tant qu'il y a de l'argent à gagner. Tant pis, si cela conduira aux derniers cercles de l'enfer. Après cela, d'autres personnes encore tentent de le récupérer. La liste est longue. Il a eu droit à des groupes d'affairistes, d'opportunistes, qui n'ont pour dieu que l'argent. Encore une fois, Nasser marche...«Pourvu qu'il y ait quelques sous de plus à gratter», se dit-il, comme s'il venait de découvrir le sésame. Désormais, Nasser n'a d'yeux que pour l'argent. C'est le nerf de la guerre. Et Nasser fait la guerre à sa manière. La pièce Falso aborde, d'une manière très intelligente, la situation de la jeunesse algérienne, aujourd'hui. Elle passe en revue la majorité, pour ne pas dire les principaux dangers qui la guettent, sans pour autant s'attarder sur aucun d'eux. C'est ainsi qu'on passe du chômage, à l'alcool, de l'extrémisme religieux au phénomène de l'immigration clandestine sans que le spectateur ressente la transition. On retient de cette pièce, la scénographie signée par les talentueux Abderrahmane Zaâboubi et Hamza Djaballah. Une scénographie qui atteste d'une intelligence dans l'utilisation du décor répondant à toutes les situations dramaturgiques. A cela s'ajoute la musique composée par Omar Assou. Le spectacle n'aurait pu être ce qu'il est sans le jeu des neuf comédiens, qui ont brillé dans l'interprétation de leurs rôles. Nous citerons Abdelkader Djariou, Abdallah Djallab, Dalila Nouara, Ahmed Ben Khal, Abdelillah Marbouh, Khadidja Abdelmawla, Ben Aïssa Nawal, Nacira Sahbi et Ben Bakriti Mohamed. On retient enfin la chorégraphie de Slimane Habbès, qui a donné à la pièce une dimension esthétique à saluer.

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