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Le réseau routier agressé
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 07 - 09 - 2008

Des citoyens ont procédé, sans autorisation, au piquage de la chaussée pour faire passer les tuyaux d'alimentation en eau potable.
La majeure partie des chemins communaux, sillonnant la wilaya de Tizi Ouzou, sont revêtus de bitume, à l'exception de certains tronçons toujours en attente. Ce ne sont pas les budgets qui manquent mais leur protection relève essentiellement des élus locaux et des services concernés au niveau local.
Cependant, ces derniers temps, les couches de bitume subissent des agressions diverses au vu et au su des élus locaux. Ces multiples torts sont causés par les piquages, les constructions aux abords, sans respect de la distance ainsi que la pose de toute sorte de matériaux de construction. Le phénomène des ralentisseurs anarchiques (dos d'âne) ne figure pas parmi cette longue liste de facteurs qui abîment de plus en plus les routes car il nécessite un traitement spécial. Etant la conséquence du phénomène de la vitesse au volant qui produit 76% d'accidents mortels sur le territoire national, les dos d'âne sont une riposte spontanée de citoyens abusés et touchés dans leur chair. C'est pourquoi le traitement de ce facteur de dégradation relève de plusieurs directions voire plus. Les 3548 kilomètres de chemins communaux, les 652 kilomètres de chemins de wilaya et les 605 km de routes nationales sillonnant les villages et les communes subissent des milliers d'agressions quotidiennement. Ce ne sont certainement pas les 38 agents qui composent la police des voiries de la direction des travaux publics de la wilaya qui pourront faire face à ces phénomènes. Ce ne sont également pas les 89 mises en demeure effectuées en 2007 qui pourront endiguer ce mal qui ronge les routes. Suite à l'inefficacité de l'action des agents auxquels la loi confère, pourtant, certains pouvoirs de police judiciaire, la DTP a décidé, l'année dernière, de renforcer leurs rangs de dix-huit (18) agents supplémentaires.
Pourtant, depuis la soumission de cette proposition au ministère des Travaux publics et son approbation, le nombre d'agressions n'a fait que se multiplier. Un nombre incalculable de citoyens ont procédé au piquage de la chaussée pour faire passer les tuyaux d'alimentation en eau potable. Cela se passe à des dizaines de mètres des chefs-lieux de communes. La circulation des engins non autorisés et à chenille sur les chaussées est devenue monnaie courante. Les entreprises, après la fin de leurs travaux, laissent la chaussée occupée et dégradée. Le phénomène des décharges publiques sauvages a fait que les chemins sont un théâtre à ciel ouvert pour des spectacles de déchéance et de puanteur inacceptables.
Ce que subissent les chemins, ayant consommé de colossaux budgets pour le bitumage, appelle à une réflexion profonde. La protection de ce patrimoine national ne semble pas préoccuper outre mesure les élus. Les maires, à l'exception de certains, se replient dans le silence et ferment les yeux sur ces pratiques condamnables.
Le maître argument des élus semble pointer du doigt la juridiction. Les voies judiciaires contre ces pratiques nuisibles prennent énormément de temps pour aboutir. Le laxisme des autorités judiciaires est connu. Ce silence des élus s'explique aussi par le souci inavoué de ne pas brusquer un électorat potentiel. User de son autorité pourrait faire perdre des voix lors des scrutins.


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