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Il égorge sa mère, sa soeur et son frère
HORRIBLE DRAME FAMILIAL À KOUBA
Publié dans L'Expression le 13 - 09 - 2008

Une tragédie qui a secoué la population d'une cité de la commune de Kouba.
Mme Bouda Fatiha, rien qu'en parlant d'elle, même après son assassinat lundi dernier, les mines renfrognées du jeûne s'effacent comme par enchantement. Bien que la tristesse marque leurs traits et expressions, les voisins de la cité, du quartier, ses collègues de l'hôpital, contactés par L'Expression esquissent tout de suite un sourire qu'ils n'ont pas honte d'afficher après le drame pour parler d'elle encore une fois et un peu plus les uns que les autres.
La version du film de cet acte monstrueux, diffère selon les personnes contactées. Selon une version, Sid-Ahmed a été poignardé dans sa chambre avant d'être égorgé. Peut-être pour camoufler un crime en acte terroriste? les supputations peuvent mener loin. La soeur Nadha, qui venait de rentrer a demandé après son frère Sid Ahmed. Hicham l'a conduite dans la même chambre. Il la poignarda et l'égorgea de même.
Un mauvais roman
La maman, insiste-t-on auprès des témoignages, aurait été égorgée dans sa position de génuflexion alors qu'elle accomplissait sa prière. Tout cela, il faut le reconnaître, ressemble à un mauvais roman agrémenté d'une histoire de ceinture en or que Hicham aurait vendue à un jeune récemment poignardé à Annaba!
Après son forfait, Hicham s'est rendu à Boussaâda avec un voisin, un certain Mahmoud, un jeune étudiant en quatrième année en «management» à l'université de Dély Ibrahim, qui ne demandait pas mieux que de faire une escapade en voiture.
Bien sûr ce ne sont là que des «dires» recueillis sur place par notre quotidien, mais dans cette histoire pour le moins rocambolesque, seule l'enquête de la police pourra élucider les vrais tenants de cet effroyable drame.
L'enquête seule pourra retracer les circonstances exactes de cet acte regrettable qui a jeté l'émoi dans toute la cité encore sous le choc et dans tout le quartier, où l'acte de Hicham ne s'explique guère.
L'horrible assassinat serait advenu dans la nuit de dimanche à lundi. Il n'a d'ailleurs été découvert que mercredi après midi par sa soeur, soit trois jours après le drame. Elle était venue s'enquérir du silence inhabituel de sa soeur au téléphone. Ce «silence-radio», toute la famille et amis s'en sont inquiétés.
Prévenus par la soeur, les services de police se sont rendus sur les lieux empestés par l'odeur des corps putréfiés qui sortait sous la porte et qui avait intrigué la soeur venue aux nouvelles.
L'auteur de cet affreux crime n'est autre que le fils aîné «Hicham». Agé de 24 ans, du niveau «terminale», il poursuit des études de comptabilité et se trouve au chômage. Selon les voisins, un curieux changement de comportement avait été remarqué chez lui, il y a depuis deux mois environ, par ses différents amis de la cité.
Le fils d'un voisin approché par L'Expression avait raconté à son père, par exemple, que la veille de l'horrible assassinat, il s'était taillé les ongles et coupé les cheveux. D'aucuns affirment qu'il était devenu depuis peu psychopathe et prenait des «cachets»...
Sa soeur vient d'avoir le Bac
Les victimes sont au nombre de trois. La mère, Fatiha Bouda, une quinquagénaire «bon vivant», très serviable et extrêmement dynamique. Elle est la veuve de Abdel Adim, mort il y a un an environ. Polytechnicien sorti des écoles de Lausanne (Suisse), Abdel Adim avait fait son service militaire (classe 1974) comme officier du génie à Hussein-Dey au bureau des études techniques avant d'occuper le poste de directeur général de la Société nationale des travaux routiers (Sonatro).
La soeur Nadha, âgée de 19 ans qui vient d'obtenir son Bac en 2007-2008 et qui suivait des études dans les finances à l'université de Dély Brahim et le frère, Sid-Ahmed un étudiant de 22 ans dans le commerce.
Selon les témoignages recueillis ici et là, en particulier auprès des voisins, Hicham aurait été «brimé» depuis la mort de son père. On dit également qu'il était «fils adoptif».
D'aucuns affirment qu'il est issu d'un premier lit et serait alors le beau-fils de la victime Fatiha et donc demi-frère des deux autres victimes. Qui sait? Qui croire? Dans de pareils cas, il est plutôt difficile d'obtenir des renseignements exacts auprès des contacts qu'on a pu établir.
Comme ce cousin maternel, Khelef S. de son nom, contacté par téléphone, qui s'est refusé à toute déclaration la concernant. Confiant ses réactions à L'Expression, le secrétaire général de l'ex-hôpital Parnet, Mohamed Talhi, ne tarissait pas d'éloges envers Mme Bouda.
La victime, hadja depuis 2004, était réputée à l'hôpital pour son «Khouya laaziz» toujours accompagné d'un regard souriant qui revenait comme un leitmotiv dans ses dialogues pour conseiller, aider, informer quelqu'un...
Elle exerçait comme assistante au service de cardiologie. Généreuse, très active, elle était aimée de tous, disait Talhi. Très compétente, elle s'occupait du transfert des malades vers l'étranger. Elle s'occupait toute seule des visas, des prises en charge, des passeports...
Les différents collègues rencontrés à l'hôpital, confirment toutes ces qualités énumérées. Affable, avenante et toujours souriante, elle ne dramatise jamais une situation. Très respectée et pour régler un dossier, elle le traitait du début jusqu'à la fin.
A propos de police, après un déplacement au commissariat du 14e (Hussein-Dey), notre journaliste et une consoeur d'un journal arabophone ont été dirigés vers le commissariat du 17e (Kouba), dont relève le lieu du drame. Ils ont été ensuite orientés vers le commissariat central où le chargé de la communication était absent.
C'est dire qu'une enquête journalistique informative peut parfois être aussi ardue qu'une enquête policière...


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