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Le bois de chauffe menace la forêt
TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 17 - 02 - 2009

Le bois de chauffe étant vendu à raison de 600 DA le quintal, des arbres sont abattus sans discernement aucun.
Le printemps chez nous ne dure pas, disait, dans l'un des romans, Mouloud Mammeri, contrairement à l'hiver. Il est même rigoureux. Certes, ce n'est pas la Sibérie, mais la froidure ambiante en ces temps préprintaniers, oblige les familles à réfléchir aux moyens de chauffage, notamment celles qui ne sont pas dotées de gaz naturel. Aussi, les gens sont réduits à «se débrouiller» mais le plus souvent la «débrouille» rime avec l'abattage d'arbres ou encore l'utilisation de grignons. Les riverains d'huileries sont, en somme, vernis ayant à leur portée ce combustible gratuitement, la plupart des cas, ou encore moyennant une obole.
Cependant, les autres familles, utilisant encore le bois, sont confrontées à la cherté du produit. Le bois de chauffe étant vendu à raison de 600DA le quintal. Le bois vendu est généralement l'olivier ou l'oléastre, alors que le meilleur bois de chauffe, les racines de bruyère et de lentisque, coûte les yeux de la tête. Des arbres sont abattus sans discernement aucun. Jadis, pour abattre un arbre, il fallait l'autorisation des services des forêts qui délèguent alors un employé, seul habilité à désigner l'arbre pouvant être abattu. Aujourd'hui, c'est l'anarchie. Les forêts de Yakouren et de Boumahni sont massacrées. Les gens abattent le plus souvent les arbres les plus proches de la route. En Kabylie, le charbon de bois n'est guère utilisé, exception faite du côté de Kadiria où les «charbonniers» s'adonnent énergiquement à la production de ce combustible. Si on veut se chauffer au bois et si on possède une cheminée en ville, c'est la croix et la bannière pour se procurer ce combustible. Un bois revenant fort cher aux utilisateurs quand on sait que le mètre cube de racines de bruyère ou de lentisque vaut plus cher que la stère de bois d'olivier. Cela sans compter les frais de transport. Aussi, dans les foyers de Tizi Ouzou-ville et dans les petites villes de la wilaya, le bois est devenu une «denrée» très rare. Passe encore quand les gens possèdent le gaz naturel, un combustible qui revient malgré tout beaucoup moins cher, la poésie du feu de cheminée en moins. Mais dans les villages, les gens sont dépourvus souvent jusque de la bonbonne de gaz, et alors faire la fine bouche...Nos forêts et nos oliveraies sont ainsi la cible de l'urgence, après les incendies, c'est la main de l'homme et la hache qui sont responsables de la déforestation et des trouées sont visibles dans nos massifs. Plus que le bois de chauffe, l'autre raison de la déforestation est sans aucun doute ces bois utilisés dans la construction qui font mal à notre richesse sylvicole. Une richesse qui est non seulement une parure pour le pays et un poumon pour la nature, mais aussi une éventuelle source de revenus comme par exemple, et pour ne citer que le chêne, le liège ou encore la racine de bruyère pour la fabrication de pipes. Bref, des emplois possibles qui partent ainsi en fumée. L'avenir des zones environnant les massifs forestiers est un élément à prendre en compte dans les plans de développement.


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