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«Une armée qui pille des enfants»
REVELATIONS SUR LES SOLDATS ISRAELIENS
Publié dans L'Expression le 25 - 08 - 2009

La mise à nu des pratiques criminelles de son armée a mis Israël dans tous ses états.
«C'est Aftonbladet (quotidien suédois) qui est respon-sable de ce qu'il publie, pas le gouvernement». La déclaration de M.Carl Bilt, ministre suédois des Affaires étrangères, ne souffre d'aucune ambiguïté: La suède ne compte pas accéder à la demande des responsables israéliens de condamner un article paru dans le tabloïde Aftonbladet. Intitulé Ils pillent les organes de nos fils, le reportage fait la lumière sur un crime des plus abominables: l'armée israélienne s'adonne au trafic d'organes des enfants palestiniens.
Ebranlés, les dirigeants israéliens ont recouru aux vieux clichés: «L'antisémitisme», «Article antisémite contre le Tsahal», «Injures». Ils n'ont pas manqué de quolibets pour descendre en flammes l'écrit en question. Pour se refaire une virginité, les dirigeants israéliens ont exigé, dimanche dernier,. du gouvernement suédois la condamnation dudit article jugé antisémite. «Nous ne demandons pas des excuses du gouvernement suédois, nous voulons de sa part une condamnation (de l'article)», a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, au cours du Conseil des ministre hebdomadaire.
Cependant, le Premier ministre suédois ne l'entend pas de cette oreille. Dans un entretien accordé à Aftonbladet, Il a ainsi estimé que: «le Royaume scandinave doit être plus vigilant pour expliquer à l'extérieur la façon dont notre liberté d'expression et de la presse fonctionne». La divergence entre les deux positions confirme une chose: le torchon brûle entre Israël et la Suède ces derniers jours. La détérioration des relations entre les deux pays est telle qu'elle peut se transformer en crise diplomatique, sans précédent.
A l'origine de «l'affaire», le reportage en question a révélé le visage réel des soldats israéliens. Selon l'article, ces mêmes soldats kidnappent des enfants palestiniens, auxquels ils font extraire des organes qu'ils vendent. Le propos n'est point vain.
Preuve en est, l'auteur de cet article, Donald Boström, a recueilli des témoignages accablants de familles palestiniennes. «Nos fils sont utilisés comme donneurs d'organes involontaires» ont révélé des proches de Khaled, de la ville de Naplouse avec qui Donald Boström s'est entretenu. Aussi, le journaliste a évoqué deux cas à Ghaza. Il s'agit de Machmod et de Nafes. Disparus pendant quelques jours, les corps des deux enfants autopsiés ont été restitués à leurs parents.
L'auteur de l'article remonte jusqu'au début de la décennie précédente. La plume tranchante, le journaliste évoque une affaire qui s'est passé en 1992, lors de la première Intifada. Le récit donne froid au dos. Selon le reportage, l'armée israélienne n'a pas trouvé mieux que de se venger d'un enfant, en réplique aux jets de pierres dont ses soldats étaient la cible.
Capturé, l'enfant subira un traitement inhumain. Là, l'écriture du journaliste prend le rouge du sang de l'enfant. Lisons: «Cinq nuits plus tard, le corps du jeune palestinien a été rendu à sa famille enveloppé dans des draps verts d'hôpital». Mais l'horreur ne s'arrête pas à ce niveau. «Au bruit strident des pelles, se mêlait le rire occasionnel des soldats qui plaisantaient entre eux attendant de rentrer chez eux. Quand Bilal a été mis en terre, sa poitrine s'est découverte et cela est devenu soudain évident à la personne présente qu'on avait abusé de son corps. Bilal est loin d'être le seul qui a été enterré, le corps entaillé de l'estomac jusqu'au menton et les spéculations sur les raisons de ces entailles avaient déjà commencé.» L'investigation effectuée par le journaliste le mène à faire le lien entre les différentes affaires de trafic d'organes énumérées et un scandale qui a secoué, récemment, les Etats-Unis. Il s'agit de l'existence d'«un syndicat du crime».
Cette organisation criminelle comprend cinq rabbins américains du New Jersey et de New York, ainsi que des fonctionnaires de l'Etat du New Jersey (le maire de la ville de Jersey, et son 1er adjoint). Blanchiment d'agent, trafic d'organes, vente de sacs contrefaits de différents produits, les activités du réseau étaient variées et intenses.
Vu le contexte mondial dans lequel est apparu l'article, l'Etat sioniste risque de se retrouver dans une position inconfortable vis-à-vis de la communauté internationale. En effet, plusieurs ONG font des mains et des pieds pour traduire les responsables politiques et militaires devant la Cour pénale internationale pour «crimes contre l'humanité» et «crimes de guerre».
Autant dire que le dossier du «nouvel holocauste» commis à Ghaza est loin d'être clos. Les tensions diplomatiques entre Israël et la Suède interviennent à neuf jours de la visite attendue du chef de la diplomatie suédoise Carle Bilt. Cela dit, ce dernier a estimé qu'il y avait «une relation d'Etat à Etat très forte entre Israël et notre gouvernement». Pour rappel, la Suède assure, actuellement, la présidence de l'Union européenne.


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