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Le dinar se dévalue en «silence»
ALORS QUE LES PRIX SONT TOUJOURS EN HAUSSE
Publié dans L'Expression le 14 - 02 - 2010

Le consommateur subit les conséquences de la fluctuation du taux de change entre le dinar et les devises étrangères.
Les produits importés ne cessent de grever le budget des ménages. L'une des raisons principales de cette situation est relative au niveau de parité entre le dinar et les devises européenne et américaine. En deux ans, l'écart s'est fait sentir considérablement. En 2008, un dollar américain était l'équivalent de 60 dinars. Un euro était coté à 87 dinars. En février 2010, le dollar est à 72 dinars alors que l'euro s'échange à 101 dinars. Chaque fois que les importateurs font provenir en Algérie une marchandise, ils sont obligés de mettre sur la table une plus grande somme en dinars pour acquérir la même quantité de produits. Comme les commerçants ne supportent pas eux-mêmes les surcoûts, ils les répercutent sur le prix de vente final. En bout de chaîne, c'est le chef de famille qui met la main à la poche pour répondre aux nombreuses sollicitations des membres de sa famille. Comme les produits importés sont divers et variés, l'augmentation des prix n'épargne aucun article. Que ce soit l'alimentation, les médicaments, les détergents, les produits d'hygiène corporelle ou l'habillement, tout flambe. Cette réaction en chaîne n'a rien d'innocent. L'Etat algérien y trouve son compte. C'est un bon moyen de réduire le transfert des devises à l'étranger. Les raisons de ces retombées sont simples. Si les consommateurs se détournent de l'achat de certains produits, il est tout à fait logique que les quantités mises sur le marché soient réduites. Mais les ménages ne voient pas la situation avec le même oeil. La raréfaction des produits conduit à leur renchérissement. C'est vérifié depuis quelques jours avec les légumes secs. De 50 dinars il y a quelques années, les prix des lentilles ont grimpé à 180 dinars. Outre la réduction des transferts des devises à l'étranger, le gouvernement cherche à remplacer les produits importés par la fabrication locale. Mais celle-ci tarde à investir le marché. D'ailleurs, même les produits fabriqués en Algérie ne sont pas dépourvus d'intrants provenant de l'étranger. En conséquence de quoi, ils ne sont pas épargnés par la flambée des prix. On peut citer, à titre d'exemple, les boissons gazeuses et les jus dans la composition desquels se trouve le sucre. Pour les détergents, la situation n'est pas différente. Des matières premières sont importées et il suffit que leur prix augmente sur le marché international pour que cet effet se fasse ressentir sur le consommateur algérien. A la parité entre le dinar et les devises américaine et européenne, il y a donc aussi d'autres donnes du marché international et local qui ne font qu'amplifier les conséquences de ce glissement. Car, officiellement, on ne parle jamais de dévaluation. On préfère imputer cette situation aux lois du marché. Comme les devises sont acquises grâce aux recettes des exportations des hydrocarbures, le marché pétrolier a lui aussi des conséquences sur l'économie de l'Algérie en matière d'importation et, par voie de conséquence, sur la consommation.

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