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La preuve par le Japon
LES DEGÂTS DES CATASTROPHES NATURELLES NE SONT PAS UNE FATALITE
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2010

Régulièrement confronté aux séismes, typhons et éruptions volcaniques, l'archipel a appris à ne rien laisser au hasard.
Portails antitsunami fermés, habitants évacués,transports stoppés et messages d'alerte diffusés en boucle par les médias: le Japon n'a négligé dimanche aucune précaution face au risque de raz-de-marée causé par le violent séisme au Chili. Régulièrement confronté aux catastrophes naturelles, avec chaque année son cortège de séismes, typhons et éruptions volcaniques, l'archipel a appris à ne rien laisser au hasard. Sitôt les premiers signes d'élévation du niveau de la mer repérés dans le Pacifique, les autorités ont, pour la première fois depuis 15 ans, déclenché l'alerte «majeure» au tsunami, degré le plus élevé prévoyant des vagues de trois mètres et plus, pour les régions septentrionales de la grande île de Honshu. Quelque 320.000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer la côte, alors que les télévisions affichaient en permanence à l'écran une carte de l'archipel avec les zones à risque délimitées en rouge. Des hauts-parleurs ont appelé les riverains à la prudence sur tout le littoral Pacifique, où de gigantesques portails métalliques ont bloqué l'accès des ports en prévision d'éventuelles vagues destructrices.
Routes et chemins de fer côtiers ont aussi été fermés par mesure de précaution. Comme la plupart des vieux habitants de la région, Matsuko Shiba, 79 ans, a accepté sans broncher d'évacuer son domicile, car le souvenir du tsunami meurtrier survenu il y a 50 ans est encore frais dans sa mémoire. «A l'époque, j'avais vu la mer se retirer loin et les poissons sauter sur le sable», raconte-t-elle, assise sur une couverture, entourée de ses petits-enfants, dans un abri municipal à Minami Sanriku, dans la préfecture de Miyagi (nord-est). En 1960, un raz-de-marée de quatre mètres de haut, provoqué déjà par un puissant séisme au Chili, avait semé le chaos au Japon et tué 142 personnes. Depuis, le Japon devenu prospère s'est doté de dispositifs efficaces contre les catastrophes, avec notamment un système d'alerte ultrasophistiqué et des secours performants. Dès le déclenchement de l'alerte au tsunami, les gardes-côtes et des avions des forces japonaises d'autodéfense se sont lancés à la recherche d'éventuels bateaux égarés pour les ramener vers la terre, tandis que les pêcheurs plaçaient leurs embarcations à l'abri.
Dans les villages côtiers, les habitants ont eu le temps de rassembler quelques vêtements avant de rejoindre dans le calme les centres de refuge, où les autorités avaient stocké eau et nourriture.
Dans le village de Yamamoto (nord), les résidents ont annulé le festival annuel de pêche à la palourde et allumé leurs radios et télévisions pour suivre les bulletins d'alerte. Un hôtelier de l'île de Hahajima, à 1 000 km au sud de Tokyo dans l'océan Pacifique, a vu les touristes rejoindre les autochtones pour se réfugier dans les étages des bâtiments ou sur des endroits surélevés, après la suspension des ferries. Dimanche soir, le Japon semblait avoir été épargné par le tsunami, avec des vagues de 120 cm au maximum, qui n'ont fait ni victime ni dégât important.
A 10h00 GMT, les autorités ont réduit le niveau d'alerte de «majeur» à «normal». Les médias continuaient toutefois d'appeler à la prudence, car d'autres raz-de-marée pourraient atteindre le Japon dans les prochaines heures, selon l'Agence de météorologie.


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