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“Sur 110 000 sociétés, seulement 800 exportateurs”
Djilali Tarikat, P-DG de la Cagex, à la ChaÎne III
Publié dans Liberté le 29 - 01 - 2009

Les exportations hors hydrocarbures restent peu diversifiées : essentiellement des déchets ferreux et non ferreux et des dérivés des hydrocarbures.
La compagnie d'assurance et de la garantie des exportations (Cagex) a donné des garanties à des capitaux souscrits destinés à l'exportation pour un montant record de 10 milliards de dinars en 2008. Une bonne part de ce montant a été financée par les banques. “Par rapport au volume global en termes de valeur des exportations hors hydrocarbures, nous couvrons 10%. Ce qui représente une performance en comparaison à d'autres pays”, déclare M. Djilali Tarikat, P-DG de la Cagex.
Ce responsable rappelle la disponibilité de sa compagnie à accompagner les exportateurs dans leur conquête de nouveaux marchés en leur permettant d'obtenir les crédits nécessaires auprès des banques. Etant membre d'un réseau international d'information commerciale, la Cagex est dotée ainsi de toutes les compétences nécessaires pour orienter les opérateurs vers des destinations de pays à risque. “L'avis de notre compagnie est dans ce sens important. Car, nous fournissons des informations en temps réel sur les acheteurs potentiels et à travers la nomenclature du risque pays”, avoue M. Tarikat. La Cagex dispose ainsi de la liste des pays à risque, à risque modéré et à bon risque. Elle propose des marchés (pays) à des exportateurs sans contraintes particulières. “Et si contraintes il y a, la Cagex assume ses responsabilités”, rassure le P-DG de cette compagnie. Celle-ci intervient, selon lui, en amont de l'exportation à travers des crédits dits de campagnes. C'est-à-dire, lorsque l'opérateur est en train de préparer sa campagne d'exportation en termes d'approvisionnement. C'est le cas des opérateurs activant dans le domaine de l'agriculture. “Il y a cette garantie que nous donnons qui s'appelle risque d'interruption de marché qui permet à cet exportateur de conclure avec des acheteurs étrangers de contrats. Et dans le cas où cet acheteur fait défaut, la Cagex compensera les pertes qui en découleront”, explique Djilali Tarikat sur les ondes de la radio chaîne III. Il ajoute que la Cagex joue également son rôle en aval : après la livraison. Cela est le travail quotidien des exportateurs qui livrent leurs marchandises ou réalisent des prestations de services à des sociétés étrangères. “Si un défaut de paiement est constaté, la Cagex s'en mêle pour rétablir l'exportateur dans sa situation financière et patrimoniale d'avant”, précise-t-il. Il faut rappeler que les exportations hors hydrocarbures demeurent encore faibles. Elles ont atteint, en 2008, un volume avoisinant les 1,8 milliard de dollars. La faiblesse réside aussi dans la variété des produits exportés. Il s'agit essentiellement des produits ferreux et non ferreux et des dérivés des hydrocarbures. Le nombre d'exportateurs recensés, estimé à 800, dont 400 sont réputés pour leur régularité dans ce créneau, ne contribue pas suffisamment pour développer davantage ces exportations. Ils ne représentent qu'environ 10% de l'ensemble des sociétés commerciales évaluées à plus de 110 000 inscrites. Or, dans d'autres pays, ces opérateurs sont dénombrés à plusieurs milliers.
Les normes requises voudraient, affirme M. Tarikat, que toute société doit réserver au moins de 30% de sa production à l'exportation. Chez nous, en revanche, c'est loin d'être le cas. Pour lui, l'administration économique doit accomplir sa mission de faciliter à l'opérateur l'acte d'exporter et d'alléger au maximum les lenteurs bureaucratiques.
Car, l'Algérie détient des avantages comparatifs dans ce type d'exportations, notamment pour ses produits agricoles et ceux issus de sous-traitance qui peuvent être placés aisément sur les marchés internationaux. Compte tenu de la crise financière qui secoue actuellement la scène économique mondiale, le comportement des compagnies d'assurance à l'exportation tend vers l'austérité. De par ce que vivent comme difficultés les grandes institutions financières, notamment les banques, l'exportateur risque le non-paiement par son client. “Tout banquier qui garantit une exportation pose un problème réel de risque de non-paiement par les exportateurs”, prévient, pour rappel, M. Djilali Tarikat. S'il n'y a que quelques problèmes à signaler pour les exportations à destination de l'Europe, a souligné récemment M. Tarikat, celles orientées vers les nouveaux marchés posent un risque certain. La tendance est, selon lui, de se retourner vers les pays du sud. Or, là-bas, le risque est assez élevé. Ainsi, les exportateurs algériens doivent faire très attention, lorsqu'ils placent leurs produits sur ces marchés. Car, “Il ne suffit pas de vendre ses produits à crédits et de réaliser de belles opérations, encore faut-il que l'on soit payé. Souvent, la surprise vient en bout de chaîne”, avertit-il. Pour le P-DG de la Cagex, aujourd'hui, toutes les destinations présentent un risque surtout commercial. Tous les ans, au sein des pays de l'Ocde (organisation de coopération et de développement économiques), notamment européens, il est recensé entre 35 000 et 40 000 faillites de sociétés. “Avec la crise actuelle, toute entreprise acheteuse présente un risque potentiel de non-paiement”, avertit le P-DG de la Cagex.
Badreddine KHRIS


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