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Obama amnistie les tortionnaires de la CIA
Bush les a autorisés à pratiquer la torture
Publié dans Liberté le 18 - 04 - 2009

Cédant aux pressions d'associations américaines de défense des droits de l'Homme, Obama a autorisé la publication de notes gouvernementales émises sous la présidence de George Bush permettant les interrogatoires musclés de prisonniers soupçonnés de terrorisme détenus sur la base militaire de Guantanamo, à Cuba, ou à l'étranger, dans des prisons secrètes de la CIA, mais met les tortionnaires à l'abri des poursuites.
Le président des Etats-Unis n'a pas eu le courage d'aller jusqu'au bout de son entreprise visant à mettre à nu les pratiques autorisées par l'Administration Bush en matière de torture dans les prisons secrètes de la CIA.
Il s'est limité à approuver la publication de notes gouvernementales émises sous la présidence de George Bush qui autorisaient les interrogatoires, assimilés par les analystes à de la torture, dont particulièrement la pratique du “waterboarding” qui consiste à simuler la noyade et d'autres méthodes. “En rendant publiques ces notes, nous avons l'intention de faire en sorte que ceux qui ont accompli leur tâche en se basant de bonne foi sur un avis légal du département de la Justice ne fassent pas l'objet de poursuites”, a indiqué un communiqué du bureau de Barack Obama. En d'autres termes, il garantit l'immunité aux tortionnaires de la CIA qui, selon la même source, “servent courageusement sur le front d'un monde dangereux. Nous devons protéger leur identité avec la vigilance qu'ils mettent à protéger notre sécurité et nous devons leur donner l'assurance qu'ils peuvent faire leur travail”.
Quatre mémos secrets de l'agence de renseignement américaine, détaillant minutieusement les techniques d'interrogatoire relevant de la torture utilisées pendant l'ère de George W. Bush ont été publiés conformément à ce qu'avait promis l'administration. Certains courts passages mentionnant des noms ont été censurés. Les mémos datant de 2002 et de 2005 constituent un mode d'emploi détaillé d'une dizaine de techniques
“de base” et “coercitives” pour faire parler des terroristes présumés.
Il est ainsi expliqué comment est torturé un prisonnier. Il est d'abord mis nu, privé de sommeil, enchaîné et parfois doté d'une couche-culotte, précisent les textes rédigés par des avocats mandatés par l'Administration Bush. Il subit aussi une “altération de son hygiène alimentaire”, souvent une alimentation exclusivement liquide. Viennent ensuite les méthodes dites “correctrices” où il y a “interaction” avec le détenu. “Ces techniques ne sont pas toutes utilisées en même temps.” Selon un “interrogatoire prototype”, on peut utiliser “la frappe insultante au visage”, “la frappe au ventre”, la privation de sommeil les mains menottées, parfois appuyé contre un faux mur souple qui s'affaisse lorsque le détenu tente de s'y reposer. Celui qui interroge peut également utiliser “les positions de stress”, le confinement en compagnie d'insectes hostiles et enfin la simulation de noyade. Le locataire du bureau ovale a souligné que cette décision de mettre les agents de la CIA impliqués dans ces opérations de torture ne l'empêchait pas de désapprouver les méthodes d'interrogatoire utilisées au nom de la “guerre contre le terrorisme” lancée par Bush.
Il se glorifiera néanmoins d'avoir mis un terme aux pratiques de la CIA en affirmant que “l'une de mes premières décisions en tant que président a été d'interdire le recours à ces techniques d'interrogatoire par les Etats-Unis parce qu'elles sapent notre autorité morale et ne renforcent pas notre sécurité”. Le patron de la Maison-Blanche a reconnu toutefois que les Etats-Unis avaient traversé “un chapitre noir et douloureux” de leur histoire. Suite à cela, l'ACLU, mais aussi le CCR (Center for Constitutional Rights) et Amnesty International ont contesté l'absence de poursuites. “Ces mémos fournissent la preuve irréfutable que des responsables de l'Administration Bush ont autorisé et donné leur bénédiction légale à des actes de torture qui violent les lois internationales et nationales”, a estimé Anthony Romero, le directeur exécutif de l'ACLU.
Merzak Tigrine


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