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Soupe populaire pour l'essentiel
La question des salaires se pose également chez le privé
Publié dans Liberté le 26 - 04 - 2009

Même dans le secteur privé, la situation n'est guère plus reluisante, la majorité écrasante ne brillant pas d'un niveau managérial performant pour définir la justesse d'un salaire en fonction de la compétitivité ou de la productivité.
Bien difficile de dissocier la question des salaires en Algérie des autres indicateurs, entre autres la politique économique, la politique budgétaire et la compétitivité, ainsi que l'inévitable commerce extérieur.
On le sait, la main-d'œuvre algérienne est l'une des plus compétitives, non pas en raison de la productivité du travail, mais en raison des salaires rendus très bas, en raison de l'inflation et des dévaluations successives et glissantes du dinar depuis une décennie, et aussi de leur compression dans les secteurs publics économiques et la Fonction publique.
Même dans le secteur privé, la situation n'est guère plus reluisante, la majorité écrasante ne brillant pas d'un niveau managérial performant pour définir la justesse d'un salaire en fonction de la compétitivité ou de la productivité.
Si d'un autre côté, on considère le salaire comme un revenu, alors on est en plein brouillard, et la règle est bien l'absence de règles sauf les grèves catégorielles de plus en plus dures en face d'une totale incompréhension publique de la part de la gouvernance.
À défaut d'écart des salaires, dans un système fonctionnant majoritairement au salariat, on se trouve en face d'une palette excessive de revenus de toutes origines, du petit boulot pour arrondir ses fins de mois, jusqu'à l'indélicatesse de la corruption, jusqu'aux planqués et les séides très empressés de la gouvernance de plus en plus nombreux, et apparemment grassement payés, sur deniers et patrimoine de l'Etat.
Mis à part quelques îlots très limités, on est dans une situation toute différente d'un système économique classique en gestion quasi millimétrée où les revenus se classent de manière très claire, du moins sur leur provenance : salaires, profits (commerciaux ou industriels) des entreprises, revenus des professions libérales, traitements des fonctionnaires, intérêts de produits financiers ou bancaires, rente foncière ou immobilière.
Des revenus chiffrables, mesurables, contrôlables, transparents en majeure partie. Même en cas de non-déclaration, les autorités ou statisticiens disposent de coefficients ou ratios qui rapprochent l'information comptable ou économique de la réalité.
Et la mesure de la prospérité économique s'effectue en nombre d'heures de travail nécessaires pour l'acquisition d'un bien donné.
En 1985, M. Mohamed Nabi, ministre du Travail sous la présidence de M. Chadli Bendjedid, racontait comment se faisait le budget de l'Etat. Une simple feuille de papier au milieu de laquelle on trace une ligne verticale. À gauche de la ligne, les prévisions des recettes pétrolières. À droite, les prévisions de dépenses, au sein desquelles on fait les arbitrages nécessaires quand les demandes dépassent le niveau des recettes pétrolières. Un quart de siècle plus tard, on voit mal les progrès accomplis, mis à part que l'emploi, le non- emploi, le sur-emploi dans certains cas, et enfin l'emploi précarisé et celui informel pèsent encore plus sur les salaires. Et sur tout le reste.
Mokhtar H.


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