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Si les abeilles venaient à disparaître,…
Publié dans Liberté le 05 - 05 - 2009

Elles seraient désorientées, victimes d'un virus, d'un acarien ou de la famine. Leur disparition est a priori, imputée aux OGM, au mélange entre molécules de pesticides (Gaucho, etc.), aux champignons comme le nosema et à l'appauvrissement des végétaux sur la surface terrestre…
Le fait est là : les populations d'abeilles dans le monde sont menacées. Aux états-Unis d'Amérique, l'inquiétude est fondée. Les abeilles disparaissent par milliards et les colonies sont littéralement désertées ! Les apiculteurs américains s'en inquiètent tout particulièrement, sans pour autant pouvoir expliciter scientifiquement et de manière formelle l'origine du phénomène. Ils parlent de “tragédie nationale, la première calamité majeure survenant dans l'industrie apicole US”. Sans frontières, cette mystérieuse disparition qui a touché Taïwan mais également certains pays africains comme l'Algérie, inquiète sérieusement la communauté scientifique, internationale. Toutefois, les premiers concernés restent sans conteste, les éleveurs dont l'industrie apicole est menacée. Parfaitement structurées socialement et contribuant, mise à part la production de miel, à la pollinisation de certaines espèces végétales (plantes et fleurs), les abeilles concourent à perpétuer certains cycles de la vie de certaines espèces. Parce qu'elles assurent un équilibre écosytémique, ces apidés apparus sur terre il y a 80 millions d'années n'ont pas indifféré un génie comme Albert Einstein, à qui l'on prête l'hypothétique prophétie que “si l'abeille disparaissait de la surface du globe, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre”. Pour en savoir davantage sur l'état sanitaire des abeilles en Algérie, nous nous sommes adressés à M. Méziane, chercheur à l'INRF (Institut national de la recherche forestière) et apiculteur par passion. Sans surprise, notre interlocuteur a d'emblée confirmé les faits : “J'ai, en effet, observé qu'il y avait disparition de ruches. Cela remonte à un peu plus de trois années. Des ruches domestiques bien portantes qui disparaissent un jour sans explication logique”. Et d'ajouter : “Lors de rencontres entre éleveurs d'abeilles, j'ai eu à discuter avec des apiculteurs. J'avais élaboré un questionnaire que je leur avais soumis et assimilé à un sondage en vue d'apprendre davantage sur ce phénomène. J'avais pour but d'exploiter les informations fournies lesquelles, par ailleurs, corroboraient mon observation. J'avais attiré leur attention sur ce phénomène et ils ont confirmé la désertion inexpliquée des colonies d'abeilles. Pourquoi inexpliquée, parce que quand il y a mortalité, on retrouve les abeilles mortes soit dans la ruche soit autour de celle ci. Dans ce cas de figure, on ne retrouve aucune abeille. D'ailleurs les américains l'appellent le phénomène de désertion. Les scientifiques parlent de l'éventualité d'attaque de la ruche par un virus qui fait fuir la reine. Nous n'en savons pas davantage !”. Dans la ruche, c'est la reine qui commande, les abeilles ne peuvent pas fuir sauf si elle (la reine, ndlr) donne l'ordre de quitter la ruche. Ces dernières années, le département de l'agriculture a beaucoup investi dans le domaine apicole mais la profession a encore du mal à s'organiser ,ce qui rend le phénomène de désertion d'autant plus difficile à gérer. “N'est pas apiculteur qui veut ! L'état a distribué beaucoup de ruches mais le contrôle et le suivi font malheureusement défaut”, souligne un autre éleveur d'abeilles. Les vétérinaires, les apiculteurs et les zootechniciens doivent se pencher sur le phénomène de désertion. à la question de savoir quelle est le degré de tolérance des abeilles face aux changements climatiques, pourraient-ils être à l'origine de cette situation ? M. Méziane a ajouté: “ Le climat, il faut faire avec. On ne peut rien y changer quand on travaille dans un milieu naturel sauf si on arrive un jour à chauffer à partir de sa maison une ruche !”.
Les abeilles et les pesticides ? Pas d'étude exhaustive et pas en Algérie, semble-t-il hélas ! Toutefois, “il faut faire très attention aux produits chimiques qui sont utilisés. Les agriculteurs sont indisciplinés et pourquoi commercialisons-nous des insecticides nuisibles aux populations d'abeilles ! ?” conclut-il.
Nahla Rif


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