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Le flambeau du patriotisme ne s'est jamais éteint en Kabylie
Les jeunes d'aujourd'hui redécouvrent enfin les valeurs de la patrie
Publié dans Liberté le 23 - 06 - 2009

L'espace d'une simple partie de football remportée par les vaillants Fennecs de Rabah Saâdane, et voilà que tout un volcan de nif et de dignité explose dans nos villes et nos campagnes.
Après plusieurs années de galère, de doute et d'insécurité, l'Algérien a-t-il retrouvé ses repères et sa fibre nationaliste ? À Tizi Ouzou comme dans les contrées les plus reculées du Djurdjura, là où le maréchal Bugeaud avait essuyé jadis les pires affronts des insurgés kabyles d'El-Mokrani ou de Lalla Fadhma n'Soumeur au milieu du XIXe siècle, ou encore là où l'armée coloniale du général Challe avait enregistré les plus grandes pertes de son histoire, face aux glorieux combattants du colonel Amirouche et de Mohand Oulhadj, le patriotisme puise toujours ses racines ancestrales qui font encore frémir de fierté et de bravoure les monts du Djurdjura et les maquis de l'Akfadou et de Tamgout. L'espace d'une simple partie de football remportée tout récemment par les vaillants Fennecs de Rabah Saâdane, et voilà que tout un volcan de nif et de dignité envahit nos villes et nos campagnes. L'espace de quelques décennies de turbulences et d'errements regrettables imposés par une histoire pleine de dérapages et de paradoxes, et voilà que l'Algérien se remet à se réconcilier avec lui-même. En fait, les années passent et se chevauchent parfois en matière de revendications linguistiques et identitaires, mais aussi de révoltes sociales et populaires, mais la Kabylie est restée fidèle aux valeurs sacrées de la patrie, celle des Abane Ramdane, Amirouche, Krim Belkacem, Mohand Oulhadj et Ouamrane, héros de la révolution sacrée de Novembre 1954, mais aussi celle des Tahar Djaout, Kamel Amzal, Matoub Lounès, Smaïl Yefsah, Rachid Tigziri, Guermah Massinissa et tous les autres martyrs de la démocratie morts pour une Algérie meilleure. Bien évidemment, il y a ceux qui estiment que la famille et l'école d'aujourd'hui ne jouent plus leur rôle de génératrices de conscience nationaliste et de profond attachement à la patrie. D'autres voix, beaucoup plus nombreuses celles-là, s'élèvent ici et là pour rappeler en fait que l'Algérien a toujours le “bled dans le sang” car, dans les moments difficiles, on ne peut tourner le dos à tout ce qui touche aux constantes nationales. Que de dures épreuves n'a-t-on pas vécues ces dernières années en Kabylie où l'union sacrée a toujours été de mise : les douloureux évènements du Printemps berbère d'avril 1980, la tragédie du Printemps noir de 2001, le tremblement de terre de 2003 et les inondations de Bab El-Oued, pour ne citer que ces dures épreuves, ont prouvé à chaque fois que la flamme du patriotisme et l'amour de la patrie n'ont jamais déteint de leur valeur en Kabylie. “Entre l'Algérie et la démocratie, j'opterai sans réfléchir pour l'Algérie”, disait le brave et regretté da Slimane Amirat d'une voix qui résonne encore à travers les échos du Djurdjura. “L'amour de la patrie coule dans nos veines et nous colle à la peau”, me disait un jour le vaillant et sage da Ali Zamoum, cet homme légendaire qui eut l'insigne honneur de dupliquer dans son village natal d'Ighil Imoula le document historique portant proclamation du déclenchement de la révolution de Novembre 1954 à travers tout le pays. Ce sont toutes ces valeurs jalousement ancrées en nous qui donnent la nette impression d'avoir retrouvé ces dernières années leur valeur et leur signification. À Tizi Ouzou, Larbaâ Nath-Irathen, Azazga, Aïn El-Hammam et dans les contrées les plus reculées de la Kabylie belle, rebelle et fidèle, tous les jeunes d'aujourd'hui qui s'évertuent à exhiber à chaque occasion l'emblème national le font de plus en plus fort et avec beaucoup plus de conviction, de fierté et de dignité comme pour affirmer en fait qu'une flamme ne s'éteint jamais. Il est à espérer que cette lueur d'espoir et ce regain d'intérêt de la génération actuelle pour la mère patrie embaument davantage notre quotidien pour que l'Algérie retrouve sa quiétude, sa saveur et son lustre d'antan. Djerdjer yessawal i l'Aurès (le Djurdjura appelle l'Aurès), chantait le mythique Lounès Matoub, et voilà que les échos des montagnes répercutent au loin le fameux “one, two, three ! Viva l'Algérie !” comme pour redonner des forces tangibles et des lueurs d'espoir à tout un peuple qui ne veut guère baisser les bras et qui continue de croire en son étoile.

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