AllEgement du programme du cycle primaire les inspecteurs de l'éducation en réunion à Sétif Une trentaine d'inspecteurs de l'enseignement du français dans le primaire exerçant au niveau des wilayas de Sétif, Bordj Bou-Arréridj, Béjaïa, Souk-Ahras et Guelma sont depuis mardi dernier en réunion au lycée Karaoui de Sétif. Les formateurs qui ont interrompu leur congé annuel ont été réunis par le ministère pour bénéficier d'une session de formation et d'information sur les nouveaux programmes. Ils ont, en présence de l'inspecteur général de l'éducation nationale en charge des wilayas précitées, fait une lecture des allégements des programmes de la réforme de la 3e et 4e AP, ainsi que celui de la nouvelle cinquième qui seront entre les mains des enseignants début septembre. Ainsi donc, ils bénéficieront d'opérations de formation sur les thèmes précités avant la rentrée scolaire soit entre le 6 et le 10 septembre prochain. “Nous avons regroupé les inspecteurs durant le mois de juillet pour qu'ils prennent connaissance des contenus, du guide pédagogique, des documents d'allégement ainsi que du nouveau programme de la cinquième année primaire. Les inspecteurs doivent maîtriser l'application de ces programmes pour pouvoir les transférer aux enseignants qui à leur tour doivent les transformer en actes pédagogiques”, a indiqué M. Thadji, inspecteur de l'éducation nationale. Par ailleurs, notre interlocuteur nous a affirmé que la réforme ne doit pas se limiter aux changements des programmes, contenus et manuels scolaires. “L'objectif de cette rencontre est de “conscientiser” le travail des inspecteurs du primaire très proches des enseignants qui exécutent les programmes. Notre souci majeur est de trouver la meilleure façon de faire adhérer les professeurs à cette dynamique, de les aider à lire les programmes afin de pouvoir les appliquer en classe”, a conclu notre interlocuteur. F. SenoussaouI Pour avoir délivré une ordonnance sans auscultation : Un médecin écope de 40 mois de prison ferme à Bordj Bou- Arréridj Le tribunal de Bordj Bou-Arréridj a condamné, au courant de cette semaine N. H., 49 ans, un médecin généraliste exerçant dans le secteur public à 40 mois de prison ferme assortis d'une amende de 50 millions de centimes pour avoir prescrit une ordonnance sans avoir ausculté une malade. Tout au long de l'instruction, l'accusé a nié en bloc toutes les charges retenues contre lui avant de déclarer que la patiente en question était l'une de ses clientes habituelles et que souvent il lui prescrivait des médicaments, mais que cette fois, il avait remis l'ordonnance à son fils. Mais l'affaire est tout autre. Deux jeunes hommes ont été arrêtés, il y a quelques mois, par les éléments de la Sûreté nationale en plein centre-ville de Bordj Bou-Arréridj, en possession de comprimés de psychotropes et d'une ordonnance établie par le médecin. Les deux hommes ont été condamnés dans la même affaire à un an de prison ferme. Chabane Bouarissa RELIZANE Un jeune tué à coups de couteau Un jeune a été tué dans la nuit de vendredi à samedi à Relizane à coups de couteau. Selon le chargé de communication de la sûreté de wilaya, le crime est survenu à la suite d'une dispute. Les auteurs ont agressé la victime et lui ont asséné plusieurs coups de couteau avant de prendre la fuite. Arrêté une heure plus tard par la police judiciaire, les mis en cause ont reconnu leur crime. Présentés au parquet, ils ont été écroués. N. AYmeN MAGHNIA Coupures d'électricité : l'émeute évitée de justesse En plus des complications sanitaires que la canicule a occasionnées et occasionne toujours et qui ont été à l'origine de plusieurs évacuations vers l'hôpital, particulièrement parmi les personnes âgées et de les enfants en bas âge, la vague de chaleur a été à l'origine de fréquentes coupures de courant. Ainsi, des commerçants ont enregistré des pertes considérables, notamment les bouchers et les crémiers. Par ailleurs, le pain de 240 g a atteint 60 DA pour cause de la fermeture des boulangers qui ont subi les coupures d'électricité. Une partie de la population s'est regroupée devant le siège de la Sonelgaz pour protester contre ces coupures et contre l'apathie de ses techniciens. Le regroupement a failli dégénérer, n'était l'intervention de la police. Pénurie de sirghaz La région de Maghnia connaît une sérieuse perturbation dans la distribution du sirghaz. Si l'automobiliste souffre en silence dans l'attente d'une solution radicale contre la pénurie de l'essence et de gasoil, lesquels sont exportés illicitement vers l'autre côté de la frontière, celui-ci n'arrive pas à comprendre la pénurie régulière du sirghaz pourtant épargné par la contrebande. Des chaînes interminables se forment dans les stations-services aussi bien la nuit que le jour dans l'attente d'un probable arrivage du précieux gaz. Plus que les autres automobilistes, les taxis souffrent de cette situation au point que la majorité d'entre eux ont décroché en attendant des jours meilleurs. Ammami Mohammed