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Sidi-Abdallah comme incubateur d'entreprises
Les Algériens de la Silicon Valley (USA) à la rescousse
Publié dans Liberté le 02 - 11 - 2009

Disposer d'une diaspora constitue un avantage en termes de transfert technologique.
Les étudiants intéressés ainsi que les porteurs de projets de starts-up peuvent déposer leurs projets, accompagnés d'un business plan, avant janvier 2010, sur le site consacré au concours par les organisateurs de la ville nouvelle de Sidi-Abdallah. En mars 2010, seront dévoilés au public les noms des trois heureux lauréats. De nombreux sponsors, et non des moindres, sont associés au projet de couveuse de starts-up. Entre autres, Microsoft qui participe avec un apport de 150 000 $ US et sans doute des entreprises publiques algériennes d'envergure. Un “incubateur” a été spécialement désigné pour se charger de cette délicate opération appelée du terme générique anglicisant “algerian start-up initiative” (l'adresse e-mail étant algerianstartupinitiative.com) qui consiste en 2 opérations distinctes : l'opération événement au sens propre et l'organisation du concours ASI (algerian start-up initiative) qui est un événement à part auquel prennent part de grosses pointures, dont la Chambre de commerce américaine. Les trois lauréats, choisis parmi les plus méritants quant au degré novateur et faisabilité des projets, seront pris en charge par l'incubateur en fonction d'un business plan. Avant la fin de l'année 2009, il est question de prendre en charge 20 porteurs de projets afin d'en dégager les plus pertinents et les trois futurs lauréats. M. Kamel Ounadjela, un jeune Algérien responsable de starts-up aux USA, à Silicon Valley, est un des principaux concernés par l'opération ASI. Hé oui ! la matière grise made in Algeria s'exporte très bien, en attendant qu'elle participe au décollage économique du pays.
Selon lui, plusieurs projets de starts-up ont été pris en charge dans ce concours de Sidi- Abdallah, dans des domaines de technologie relativement pointus. Ces projets n'exigent pas d'investissement trop élevé et concernent aussi bien le software que le hardware. “Il ne s'agit pas de choix technologiques destinés à concurrencer les grands pays qui les ont déjà assimilés depuis longtemps et qui disposent d'un marché concret et bien assis. Nous avons opté pour des projets à valeur ajoutée, avec un coût en main-d'œuvre spécialisée (formation d'ingénieurs et techniciens) pas trop élevé. En ce sens viennent en tête de liste les TIC, bien sûr, et les énergies renouvelables, des domaines très demandés”.
Il s'agit en fait de domaines pas encore très matures et qui, une fois sérieusement pris en charge, pourraient évoluer rapidement. Il est hors de question pour l'initiateur d'une start-up de se fourvoyer dans la technologie des semi-conducteurs, par exemple ou des nanotechnologies qui exigent non seulement des installations coûteuses, donc des capitaux lourds, mais aussi un savoir-faire quasi inexistant pour l'heure en Algérie. “C'est ce qui fait l'intérêt de développer des relations intenses avec Silicon Valley, afin d'établir ensemble les domaines de prédilection qui auraient des chances de succès en Algérie. Car il faut absolument laisser tomber la politique de “clefs en main” qui a fait tant de dégâts au pays.” Le matériel, la technologie et les équipements acquis clefs en main deviennent très vite obsolètes et se transforment en frein au développement économique et industriel, puisque les progrès technologiques sont de plus en plus rapides, finissent par devenir irrattrapables.
Kamel Ounadjela, un génie du solaire
Les porteurs de projets ne sont pas astreints à une exigence de cursus universitaire particulière, selon Kamel Ounadjela. “Le chef de projet pourrait jouir d'une expérience de terrain, opérationnelle, ce qui est très important, afin qu'un projet sorte du niveau théorique pour entrer de plain-pied sur le terrain pratique. L'expérience est absolument nécessaire pour envisager le démarrage d'une start-up.”
Pour ce qui est du projet présenté par les jeunes Algériens à l'ASI de Sidi-Abdallah, le groupe de la Silicon Valley est sollicité pour l'évaluation et dans le but de conseiller sur ce qui pourrait être la meilleure option pour l'Algérie.
Des rencontres de concertation entre investisseurs, responsables du projet ASI de Sidi-Abdallah et décideurs politiques du gouvernement, sont programmées. L'idée motrice étant comment favoriser le genre de transferts technologiques qui auraient des chances de réussir en Algérie. Une question de compatibilité de greffe d'organes, en quelque sorte.
Kamel Ounadjela conseille “des domaines pas très matures en Algérie, en tentant des expériences avec des ingénieurs locaux, tout en visant des secteurs à valeur ajoutée certaine”, car, selon lui, “disposer d'une diaspora scientifique à l'étranger devrait constituer un immense avantage… lorsqu'on voit tous les avantages retirés par l'Inde à Silicon Valley, à travers des dizaines d'Indiens qui aident au transfert de technologie vers leur pays”.
Des solutions souples peuvent être mises en place en vue d'une coopération technologique avec le pays d'origine. Il en est ainsi de “l'out-sourcing” qui consiste, selon Kamel Ounadjela, “à utiliser la main-d'œuvre qualifiée locale. La collaboration peut se faire à distance par le biais d'Internet, entre autres, et les ingénieurs et techniciens n'ont pas à quitter le pays”. L'avantage comparatif, non négligeable, concerne l'emploi, donc la création de valeurs, alors que les salaires à payer seront conformes à ceux qui se pratiquent en Algérie, donc nettement inférieurs à ceux en vigueur aux USA ou en Europe.
Le chiffre d'affaires d'une start-up, selon Kamel Ounaledja, est lié aux activités de l'entreprise : il existe des domaines à plus forte valeur ajoutée que d'autres.
Le reste est question de dynamique, d'ambition, de conquête, de moyens et de parts de marché, en relation avec le marché mondial.
Les clefs de la réussite pour un jeune qui démarre résident dans sa capacité à se différencier de la masse des imitateurs, de ceux qui copient le voisin. “Il doit tenter de découvrir un créneau intéressant afin de se démarquer de ce que font les autres concurrents, éviter notamment les domaines très compétitifs encombrés par les grandes entreprises, installées depuis longtemps dans le créneau et devenues à force indétrônables.”


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