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En fait : Lire en deuil ou lire en fête ? (2/2)
Souffles…
Publié dans Liberté le 08 - 04 - 2010

Certes, il existe une jeune et nouvelle génération des littérateurs algériens en langue arabe, représentée par une poignée d'écrivains de talent avec une tendance moderne dans le style de l'écriture comme dans la liberté de la pensée, à l'image de Bachir Mefti, Kamel Kerrour, Samir Gacimi, El Kheïr Chouar, Sarah Haïdar, Nouara Lahrech, Ahmed Abdelkarim, Azeddine Djelaoudji, Djilali Nedjari, Achour Fenni, Abdelwahab Tamhachet... Malheureusement, la littérature de cette jeune génération est née morte. Elle est asphyxiée par le poids d'un environnement culturel et médiatique défavorable et étouffant. Pour ne pas dire anti-littérature. La presse arabophone algérienne écrite, radiophonique ou télévisuelle est une presse traditionnelle, fainéante, sans grand effort dans le domaine de la culture livresque. Les émissions radiophoniques ou télévisuelles sont anachroniques et vieillottes. Elles sont complètement coupées de la nouvelle réalité littéraire arabophone algérienne. Prise en otage par une sorte de jalousie haineuse, cette presse non avertie ne veut pas ou n'arrive pas à placer les écrivains arabophones et leurs écrits sur l'échelle de la visibilité socioculturelle moderne. Cette situation médiatique borgne n'a pas permis, et ne permettra jamais, la création de symboles ou du symbolique dans l'écriture arabophone algérienne. Au contraire, elle est en train de favoriser une démobilisation ou plutôt une démolition littéraire chez cette nouvelle génération d'écrivains en langue arabe. En Algérie, l'écrivain littéraire arabophone n'a pas de lectorat. Le meilleur des écrivains en langue arabe ne vend pas plus de deux cents exemplaires (à l'exception d'Ahlem Mostaghanemi). Les vitrines des bons libraires — quelques-uns qui se comptent sur les doigts d'une seule main — à Alger ou dans nos grandes villes nous révèlent et nous disent beaucoup de choses sur la réception du livre littéraire algérien. Et parce que le lecteur est absent, ou n'existe pas, les libraires ne s'intéressent point à la littérature algérienne de langue arabe (voir les programmes des ventes-dédicaces, les rencontres et les cafés littéraires). En méditant sur la scène culturelle et médiatique en Algérie, nous constatons amèrement, par le fait accompli, que nous sommes dans un “bled” avec deux “peuples”, deux cultures et deux presses. Deux galaxies. La première, c'est celle d'une presse francophone qui, de plus en plus, respecte l'écrivain, respecte le livre, donne un espace pour présenter le livre. La deuxième est celle d'une presse arabophone moraliste, sourde ou acharnée contre tout ce qui est neuf et moderne dans la littérature (et l'exception confirme la règle).
A. Z.
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