Agression sioniste: les jours à venir à Ghaza "seront critiques", avertit un responsable onusien    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 52.243 martyrs et 117.639 blessés    Ouverture à Alger des travaux des réunions périodiques des coordonnateurs de radio et de télévision et des ingénieurs de communication arabes    Gymnastique artistique/Coupe du monde: Kaylia Nemour qualifiée en finales de la poutre et du sol    Jijel: arrivée au port de Djen Djen d'un navire chargé de plus de 10.000 têtes d'ovins en provenance de Roumanie    Oran: 4 morts et 13 blessés dans un glissement de terrain    Projection à Alger du documentaire "Zinet Alger : Le bonheur" de Mohamed Latrèche    Le Polisario fait entendre sa voix à Bruxelles et exige la libération des prisonniers détenus par le Makhzen    Quand les constructions inachevées dénaturent le paysage    Le temps des regrets risque de faire encore mal en cette fin de saison    Exploit de Sundows qui élimine Al Ahly et se qualifie en finale    Sept produits contenant du porc illégalement certifiés halal    Pour bénéficier des technologies de pointe développées dans le domaine de l'hydrogène vert    Projection à Alger de ''La Saoura, un trésor naturel et culturel''    L'inévitabilité de la numérisation de la zakat pour établir la transparence    Une ville à la traîne…    Quand les abus menacent la paix mondiale    Israël fait sa loi…!    Ligue 1 Mobilis (24e J) : le leader accroché, la JSK co-dauphin    Communication : la culture de la formation continue soulignée à Ouargla    Journée mondiale de la propriété intellectuelle : unifier les efforts pour lutter contre la contrefaçon et protéger l'économie nationale    Oran : le Salon international du tourisme attire plus de 11.000 visiteurs professionnels    Le RND met en avant le rôle de la diaspora face aux complots ourdis contre l'Algérie    Hadj 2025: lancement d'un programme de formation au profit des membres des groupes d'organisation de la mission algérienne    L'ANIE lance le Prix du meilleur travail de recherche sur la loi électorale algérienne    Le président du Front El Moustakbal souligne, à Annaba, l'importance de renforcer le front intérieur et de consolider les acquis    Expo 2025: le Pavillon Algérie abrite la Semaine de l'innovation culturelle    Ghaza: 212 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Veiller au bon déroulement des matchs dans un esprit de fair-play    Gymnastique artistique/Mondial: trois Algériens qualifiés en finale    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    Un art ancestral transmis à travers les générations    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Un programme sportif suspendu    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



En fait : Lire en deuil ou lire en fête ? (2/2)
Souffles…
Publié dans Liberté le 08 - 04 - 2010

Certes, il existe une jeune et nouvelle génération des littérateurs algériens en langue arabe, représentée par une poignée d'écrivains de talent avec une tendance moderne dans le style de l'écriture comme dans la liberté de la pensée, à l'image de Bachir Mefti, Kamel Kerrour, Samir Gacimi, El Kheïr Chouar, Sarah Haïdar, Nouara Lahrech, Ahmed Abdelkarim, Azeddine Djelaoudji, Djilali Nedjari, Achour Fenni, Abdelwahab Tamhachet... Malheureusement, la littérature de cette jeune génération est née morte. Elle est asphyxiée par le poids d'un environnement culturel et médiatique défavorable et étouffant. Pour ne pas dire anti-littérature. La presse arabophone algérienne écrite, radiophonique ou télévisuelle est une presse traditionnelle, fainéante, sans grand effort dans le domaine de la culture livresque. Les émissions radiophoniques ou télévisuelles sont anachroniques et vieillottes. Elles sont complètement coupées de la nouvelle réalité littéraire arabophone algérienne. Prise en otage par une sorte de jalousie haineuse, cette presse non avertie ne veut pas ou n'arrive pas à placer les écrivains arabophones et leurs écrits sur l'échelle de la visibilité socioculturelle moderne. Cette situation médiatique borgne n'a pas permis, et ne permettra jamais, la création de symboles ou du symbolique dans l'écriture arabophone algérienne. Au contraire, elle est en train de favoriser une démobilisation ou plutôt une démolition littéraire chez cette nouvelle génération d'écrivains en langue arabe. En Algérie, l'écrivain littéraire arabophone n'a pas de lectorat. Le meilleur des écrivains en langue arabe ne vend pas plus de deux cents exemplaires (à l'exception d'Ahlem Mostaghanemi). Les vitrines des bons libraires — quelques-uns qui se comptent sur les doigts d'une seule main — à Alger ou dans nos grandes villes nous révèlent et nous disent beaucoup de choses sur la réception du livre littéraire algérien. Et parce que le lecteur est absent, ou n'existe pas, les libraires ne s'intéressent point à la littérature algérienne de langue arabe (voir les programmes des ventes-dédicaces, les rencontres et les cafés littéraires). En méditant sur la scène culturelle et médiatique en Algérie, nous constatons amèrement, par le fait accompli, que nous sommes dans un “bled” avec deux “peuples”, deux cultures et deux presses. Deux galaxies. La première, c'est celle d'une presse francophone qui, de plus en plus, respecte l'écrivain, respecte le livre, donne un espace pour présenter le livre. La deuxième est celle d'une presse arabophone moraliste, sourde ou acharnée contre tout ce qui est neuf et moderne dans la littérature (et l'exception confirme la règle).
A. Z.
[email protected]


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.