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Sur des notes funky
CLOTURE DE LA 8e EDITION DU FESTIVAL DIMAJAZZ DE CONSTANTINE
Publié dans Liberté le 23 - 05 - 2010

Toute bonne chose a une fin. Après huit jours de soirées dédiées à la musique jazz, le Festival Dimajazz a vécu, vendredi passé, sa dernière soirée avec un concert exceptionnel du maestro Maceo Parker.
À deux heures du début du concert (prévu à 20h), les portes du Théâtre régional de Constantine étaient assaillies par le public. Certaines personnes étaient là depuis 17h, ne voulant à aucun prix rater Maceo Parker. 18h passées de quelques minutes, les agents de sécurité avaient du mal à contenir cette foule qui grossissait à vue d'œil.
Quand tout ce beau monde fut installé, la fête pouvait commencer. Après, donc, des nuits de voyage à travers la musique et pas n'importe laquelle : le jazz et toutes ses variantes (surtout mercredi et jeudi avec Illusion, une formation de Constantine, L. Subramaniam venu tout droit de l'Inde, B.B. Blues Band d'Alger et Bailongo un mixte détonant de la France et de Cuba), la dernière escale était aussi prometteuse que la première. À l'affiche du concert de clôture de Dimajazz 2010 un artiste pas comme les autres. Un virtuose du saxo et de la musique funk : Maceo Parker qui n'est plus à présenter.
Sa réputation et sa musique l'ont précédé. Il y a aussi le fait qu'il ait accompagné dix ans durant son dieu spirituel de la musique funk, James Brown, ou aussi sa collaboration avec un autre monstre de la chanson, Prince. Après une toute brève allocution du commissaire du festival, Zoheir Bouzid, celui que tous attendaient avec impatience fit une entrée triomphale sous des applaudissements nourris. Toute la salle se lève pour accueillir l'enfant prodigue de Kinston (Caroline du Nord) : Maceo Parker. Et là, dans ce délire musical, les notes fusent.
Trois ingrédients étaient présents : musique, danse et chanson, les trois éléments pour une ambiance festive. Telle une bête de scène, il occupe avec une prestance et une élégance certaines tout l'espace. Ce n'était pas un concert simple, mais plutôt un show comme savent si bien le concevoir les Américains. Tout est réglé, orchestré à la seconde près. C'est un mélange entre le charisme d'un James Brown jamais égalé et “le génie” d'un Ray Charles indomptable, le tout enveloppé de l'extravagance gracieuse d'un Prince innovateur. Généreux, Maceo excellait dans sa musique. Une musique qu'il entretient depuis des années. Une musique à plusieurs résonances : soul (l'âme de la musique), funk (sa spécialité), groove (une nécessité). Une musique à laquelle il a donné, ces dix dernières années, un nouveau souffle, une sorte de rajeunissement. À tout cela se greffent des variations, voire des incursions dans jazz-mellow. Poussant sa générosité plus loin, il quitte la scène et se mélange au public. Une sorte de bain de foule qui ne fera que chauffer à blanc l'assistance. Les spectateurs dansaient, applaudissaient. Là où se pose le regard, des corps en mouvement. Un réel plaisir que de voir cette jeunesse “s'éclater”. Pour Chiheb, un jeune étudiant de 23 ans, “c'est impeccable !” D'ailleurs, il n'a eu de cesse, avec ces quatre amis, de se trémousser dans tous les sens. C'est la même impression qui se lisait sur le visage de chaque spectateur. Dans ce concert, Maceo Parker favorise le contact humain. Il n'a eu de cesse d'impliquer dans son show le public.
Une belle fusion ! Après plus de deux heures de délire, de musique et de chant, le public en redemandait. Il était prêt à veiller encore, jusqu'à une heure tardive de la nuit. C'est sur ces notes que le rideau tombe sur Constantine qui, le temps d'un festival, a vécu au rythme des sonorités jazz. Rendez-vous à la 9e édition.


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