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Les médecins soulagés du départ de Barkat
les praticiens de la santé espèrent un dialogue avec le nouveau ministre
Publié dans Liberté le 31 - 05 - 2010

Le départ de Barkat est loin d'être étranger à sa gestion du dossier de la grève des praticiens et spécialistes de la santé publique, parrainée par le SNPSP et le SNPSSP. L'arrivée du Dr Ould-Abbès réjouit l'Intersyndicale qui attend un geste
du nouveau ministre en avertissant qu'une gestion à la Barkat aboutira à l'aggravation du conflit.
Le départ de Saïd Barkat du département de la Santé fait jubiler les praticiens, à leur tête l'Intersyndicale représentée par le SNPSSP et le SNPSP. Même si les Dr Yousfi et Merabet ont essayé d'éviter de le reconnaître ouvertement tout au long de la conférence de presse, leur satisfaction a fini par les trahir à la fin de leur rencontre hier avec la presse. Le Dr Yousfi confirmera au final l'évidence de la mutation (voire la permutation Barkat-Ould-Abbès) du désormais ex-ministre de la Santé. La gestion de la longue grève des praticiens et spécialistes de la santé publique et ses répercussions ne sont pas étrangères à la décision du premier magistrat du pays. Le départ de Barkat n'est pas fortuit, a tout simplement fini par lâcher le Dr Yousfi. Et le Dr Merabet d'ajouter : “Le département de la Santé est marqué à jamais par le passage de Saïd Barkat. C'est une marque indélébile semblable à celle du BCG.” Sauf que le BCG est un vaccin important qui protège le nouveau-né d'une maladie sévère (la tuberculose), alors que la “cicatrice Barkat” est présentée par l'Intersyndicale comme étant très “négative”. “Le ministre sortant a fait preuve de beaucoup d'insuffisances, de lacunes et de défaillances”, estime le président du SNPSP. Et selon les conférenciers, le président de la République n'aurait pu voire aboutir son plan quinquennal de la santé dans la persistance de la crise actuelle. Les deux responsables syndicaux n'ont pas manqué de rappeler qu'à chaque contestation les praticiens et spécialistes scandaient “barakat ya Barkat”. Ils insisteront, dans la foulée, sur le fait que lors de son installation à la tête du secteur de la Santé, Saïd Barkat avait complètement ignoré le partenaire social. “Nous avons attendu une année après sa nomination pour lui forcer la main via un sit-in pour nous recevoir.” Pour les deux médecins, le département de la Santé est le seul secteur stratégique qui a été marqué par l'instabilité de ses premiers responsables. Il s'agit du 7e changement en seulement 10 années. Autre fait marquant relevé par les conférenciers : “C'est la première fois qu'un ministre est écarté en pleine crise”.
L'arrivée de Ould-Abbès à la tête du département de la Santé est donc perçue comme une avancée. C'est même “un événement important” pour l'Intersyndicale. D'autant que le nouveau ministre “de par sa formation de médecin n'est pas étranger au secteur de la santé”. L'Intersyndicale s'en “réjouit et le félicite” en espérant que son arrivée constituera le déclic tant attendu pour faire sortir la santé de son marasme. “Le plus urgent est de mettre fin à la situation de conflit entre le ministère de la Santé et les praticiens”, estiment les conférenciers. Et de préciser : “C'est l'impasse et le black-out total depuis près de deux mois. Les tutelles sont censées discuter et recevoir leurs partenaires sociaux en temps normal, alors que chez nous ils ne sont reçus qu'en période de conflit.” Les deux conférenciers pensent que la balle est dans le camp du nouveau ministre. “Logiquement M. Ould-Abbès devrait nous contacter dans les prochains jours. Nous l'espérons comme nous espérons que les portes du dialogue nous seront ouvertes et que les choses vont changer et évoluer positivement.” Ils reconnaîtront que le ministre fraîchement nommé au département de la Santé “a hérité d'une crise multiforme qui trouve ses origines dans la mauvaise gestion et l'attitude vis-à-vis du partenaire social” car les problèmes du secteur de la Santé ne sont pas seulement les grèves des praticiens mais toutes les autres défaillances qu'elles cachent et les répercussions d'une mauvaise gestion sur “la vie des citoyens”. Le Dr Yousfi citera les problèmes de la non-disponibilité des médicaments y compris pour les cancéreux ; les vaccins pour nourrissons ; les contractuels ; les paramédicaux… Des problèmes qui doivent être solutionnés pour garantir la concrétisation du plan de redressement. “Le nouveau ministre doit relever le défi et nous nous engageons à l'aider et à apporter des solutions”, affirme l'Intersyndicale. Le clin d'œil des syndicalistes de la santé à leur nouveau ministre ne veut aucunement dire qu'ils se laisseront marcher sur les pieds. Au contraire. Pour l'heure, c'est la politique du wait and see et d'ici la rentrée sociale, les syndicalistes évalueront la situation et décideront de la suite.


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