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Les nouvelles mesures pour stopper la crise du lait
les laiteries publiques doivent produire 50% des besoins
Publié dans Liberté le 30 - 10 - 2010

Les unités privées seront, quant à elles, sollicitées, par voie de manifestation d'intérêt annuel, pour couvrir les 50% restants de la demande totale qui s'élève à 1,2 milliard de litres/an.
Le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) veut assurer une meilleure disponibilité du lait pasteurisé conditionné (LPC), lait en sachet d'un litre de 25 DA, sur le marché en quantités suffisantes, estimées à 1,2 milliard de litres/an. Pour cela, les laiteries publiques sont “mises sous sujétions publiques” afin de fabriquer au moins 50% des quantités de LPC mises sur le marché national. Elles bénéficieront de ce fait de poudre de lait à prix subventionné. Les unités privées seront, quant à elles, sollicitées, par voie de réponse à la manifestation d'intérêt annuel, à participer à couvrir les 50% restants, “sous réserve de répondre aux conditions édictées dans un cahier des charges joint à l'appel à manifestation sus cité”, est-il explicité dans une note émanant du MADR. La priorité sera accordée, explique-t-on, aux laiteries qui participent au développement de la production nationale et à l'effort d'intégration. “Il est entendu que l'adhésion à ce dispositif reste volontaire et individuelle”, précise la note. Dans le cadre de la densification du réseau de collecte, toute laiterie qui “intègre du lait cru à raison de 50% de ses capacités de production”, verra sa prime (d'intégration) passer à 5 DA/litre intégré (dans tous types de lait de consommation). “La prime passera à 7,5 DA/litre, pour toute unité qui utilise totalement ses capacités de production pour la production du LPC au prix soutenu de 25 DA, avec du lait cru”, souligne le département du
Dr Benaïssa.
Une prime de 5 DA/litre pour l'usage de lait cru
La note que vient d'élaborer le MADR servira d'orientation de base pour le renforcement et l'intégration de la filière lait. Cette note, dont la mise en œuvre interviendra au plus tard le 1er janvier 2011, est soumise actuellement aux comités interprofessionnels, nationaux et régionaux, pour information et enrichissement éventuels.
Cette feuille de route a été établie par la tutelle à l'issue d'un long processus d'analyse et de concertation avec l'ensemble des intervenants concernés.
Elle vise la création de conditions d'une structuration moderne et d'un développement durable de la filière. Cet objectif passe par une modernisation des élevages et une amélioration de leur productivité. Pour le ministère, l'apport de poudre importée ne doit être perçu qu'en appoint.
Pour cela, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, le Dr Rachid Benaïssa, appelle les acteurs à une augmentation de la production.
Il s'agit de porter la couverture des besoins par la production nationale à au moins 75% au lieu de 50% actuellement. “Cet objectif justifie les efforts que l'Etat aura à consentir en faveur des éleveurs aussi bien bovins, camelins, qu'ovins”, explique la note. L'intervention de l'Etat, dans ce domaine, se traduit en “primes à la production et en différents soutiens accordés à l'alimentation, la génétique, la santé animale, les bâtiments d'élevage et leurs équipements, l'organisation et la formation, tout en tenant compte des spécificités locales (lait de chamelle ou de chèvre, etc)”, précise-t-on dans le même document. Ainsi, la production nationale doit être valorisée et intégrée dans l'industrie laitière. L'Etat aura, quant à lui, à assurer le soutien à la mise en place de laiteries, de centres de collecte et l'octroi de primes à la collecte et à l'intégration industrielle.


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