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Julian Assange s'engage dans un bras de fer avec la justice suédoise
WIKILEAKS
Publié dans Liberté le 05 - 12 - 2010

Julian Assange a toujours prévenu les concernés de ses futurs publications. Que ce soit en publiant les 400 000 documents relatifs à la guerre en Irak, dont un bon nombre relatent les tortures de la police irakienne, que les Américains avaient décidé d'ignorer en regardant ailleurs le temps que ça se fasse ou que ce soit les correspondances d'ambassades dont plus de 591 251 287 télégrammes (de décembre 1966 à février 2010) avaient été rendus publics, qui, entre autres révélations, divulguent une procédure d'espionnage à l'encontre des représentants de l'ONU, dont le siège est à New York City, relative aux prélèvement de l'ADN de ces derniers, Julian Assange, le fondateur-éditeur de WikiLeaks, a contacté et le Pentagone et le département d'Etat largement en avance avant de publier ces correspondances secrètes, pour leur demander s'ils souhaiteraient opposer “leur veto” sur la publication de certains documents, plus sensibles que d'autres, susceptibles de constituer une atteinte grave. Dans les deux cas, la demande de WikiLeaks n'a eu ni réponse ni considération. Bien évidemment, le Pentagone ne pouvait certainement pas se hasarder à déterminer au fondateur de WikiLeaks les informations ou les correspondances qui causeraient le plus de mal aux Etats-Unis ou de céder à un quelconque chantage. Mais ce dernier se trouve ainsi couvert par sa soi-disant “bonne intention de tenir compte de l'avis des concernés”, partageant ainsi la responsabilité des conséquences résultant de la publication. Et il ne s'en garde pas de le répéter aux médias, en soulignant que “Hilary Clinton doit démissionner” puisqu'elle aurait approuvé ces procédures de collectes d'ADN concernant les diplomates en relation avec l'ONU.
Le site internet de WikiLeaks est, sinon depuis le 28 novembre, “bombardé” par les Américains qui, aux moyens des technologies les plus avancées dans le domaine de l'internet tentent de l'empêcher d'apparaître. WikiLeaks, tout comme lors d'une guerre, avait apparemment préparé sa défense contre les cyber-attaques, en mettant en place de nombreux sites de serveurs dans de nombreux pays, pour rester en ligne. Sinon le dossier des poursuites judiciaires de Julian Assange reste mince. L'enquête judiciaire contre lui aux Etats-Unis ne peut pas avancer concrètement puisque Julian Assange profite des lois américaines, notamment constitutionnelles qui protègent la liberté d'expression. Et depuis que WikiLeaks a vu le jour en 2006, aucune publication n'a provoqué de “mort d'homme”, chose qui rend une arrestation pour tout autre motif criminel quasiment impossible. Pour ce qui est “du vol de documents appartenant à l'Etat”, motif qui s'apparente tout simplement à la conduite d'une activité d'espionnage, ce reproche a d'ores et déjà été discuté mais ne semble pas capable de tenir debout devant la Cour fédérale de justice américaine, étant donné qu'aucun membre de WikiLeaks et encore moins Julian Assange n'a “proprement volé” les documents ou tenté de pirater les serveurs informatiques du Pentagone ou du département d'Etat.
Bradley Manning, l'analyste du renseignement, que l'on donne comme responsable de la fuite, aujourd'hui détenu dans une prison en Virginie, a aussi pour sa part bien clarifié son rôle et sa relation avec WikiLeaks. “Je suis une source, pas encore un (membre) volontaire”, aurait-il dit au pirate informatique Adrian Lamo qui l'avait dénoncé au FBI. L'enquête pour tentative de viol, en Suède, avait, quant à elle, commencé par être abandonnée pour insuffisance de preuves, avant de se retrouver de nouveau activée. “Je ne pense pas qu'il y a une raison (suffisante) de suspecter qu'il a commis des viols”, a déclaré en août dernier Eva Finné, le procureur en charge du dossier, en annonçant l'abandon des poursuites judiciaires contre Assange. Mais voilà que quelques mois plus tard et alors que WikiLeaks vient de rendre publics des télégrammes d'ambassades américaines, cette même enquête judiciaire est relancée pour les deux cas de viol séparés qui impliquent Julian Assange, qu'il aurait commis durant les séjours qu'il avait entrepris en Suède alors qu'il cherchait un lieu plus propice aux activité de WikiLeaks, dans le pays des droits de l'homme.
Interpol a été saisi du cas et à présent Julian Assange, qui se trouve dans son bunker, à quelques encablures de Londres, est recherché dans 188 pays dont l'Algérie. Sur le site Internet des autorités de poursuites suédoises, (http://www.aklagare.se/In-English/), il apparaît que Julian Assange a fait appel auprès de la Cour suprême suédoise pour annuler les poursuites judiciaires à son encontre et qu'il a été débouté de sa demande étant donné que son cas n'a pas été jugé “important” pour que la loi soit appliquée ou faisant l'objet de raisons extraordinaires.
Le bureau du procureur suédois aurait fourni des preuves à la police britannique quant aux plaintes retenues contre Julian Assange mais le Royaume-Uni est déjà reconnu à travers le monde, comme l'un des pays les plus difficiles en matière d'extradition.
De Dallas, Chafik Ben Guesmia


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