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Huit défis pour reprendre le chemin du développement
Publié dans Liberté le 02 - 01 - 2011

L'Algérie traverse aujourd'hui une situation difficile et paradoxale. Ses fondamentaux n'ont jamais été aussi favorables : des richesses minières, agricoles et en hydrocarbures abondantes, une démographie maîtrisée, une masse de cadres de niveau très appréciable pour un pays de taille intermédiaire, une infrastructure qui couvre tout le territoire pour enclencher rapidement un véritable processus de développement, une population qui est largement revenue des vertiges idéologiques qui ont fait perdre beaucoup de temps au pays.
Pourtant, la population algérienne n'a pas pris conscience de ces atouts et semble au contraire envahie par le désespoir, d'où un degré de démobilisation élevé. Je formule donc le vœu que notre peuple, qui a su relever des défis autrement plus difficiles durant sa longue histoire, prenne conscience de ces atouts qui ne demandent qu'à être exploités et tourne le dos au fatalisme, en se projetant résolument vers l'avenir. La tâche qui nous attend est de récupérer pacifiquement les commandes de notre Etat et de notre administration, par la mobilisation autour d'un projet démocratique et de liberté, porteur de développement économique, social et culturel. L'opportunité reste ouverte aux fractions saines et patriotes au sein du pouvoir et de l'appareil administratif, qui, ayant fait le constat de la gabegie dans laquelle nous sommes plongés, voudront se joindre à leurs concitoyens pour participer au projet de transition démocratique et de développement pour l'ensemble des Algériens. Je souhaite aujourd'hui demander à mes compatriotes d'initier un travail plus concret pour cette nouvelle année et les invite, tous, et où qu'ils soient, en Algérie et à l'étranger, à commencer à relever ensemble dès 2011 les huit défis auxquels l'Algérie est confrontée, afin de reprendre le chemin du développement : des défis politique, économique et social, culturel, sécuritaire, de gouvernance, moral, de mobilisation des élites, d'insertion dans un monde de plus en plus globalisé. Je soumettrai les jeudi et dimanche des prochaines semaines, à un débat que nous mènerons ensemble, la définition de chacun de ces défis et les actions à entreprendre pour les relever.
Vous l'aurez compris, face à ces défis, l'urgence d'une prise de conscience collective de la nécessité du changement du système de gouvernance, s'impose comme le fil conducteur et le point de départ de notre redressement.
Je m'adresse, d'abord, aux citoyennes et citoyens jeunes et âgés, en Algérie et à l'étranger, mais aussi aux étudiants et universitaires, aux travailleurs et syndicalistes, aux fellahs, aux responsables des associations de la société civile, aux gens des médias, aux hommes d'affaires nationaux. Tous ceux qui ont à cœur de sauver l'Algérie doivent faire de l'année 2011, l'année du travail ensemble pour la préparation et la réalisation de ce changement dans le calme et la sérénité.
Ils doivent se mobiliser pacifiquement, à travers une transformation graduelle générée par les citoyens et appuyée sur les compétences nationales. Je m'adresse ensuite aux responsables politiques pour leur dire : ce qui compte pour un homme d'Etat, c'est ce qu'il aura laissé après son départ et non les honneurs protocolaires du poste.
Il se présente une dernière opportunité pour sauver l'Algérie par un programme de changement du système de gouvernance qui doit commencer au plus tard en 2012 pour lui donner les moyens de réussir avant l'avènement de la catastrophe, parce qu'après ce sera trop tard ! Tous ceux qui ont la capacité de contribuer au changement doivent se mobiliser parce qu'ils auront appartenu à la génération qui aura participé ou laissé faire la destruction de la Nation algérienne en ne prenant pas au sérieux les avertissements nombreux dont celui-ci ! Les tenants du pouvoir verront qu'ils auront appartenu à la dernière équipe qui aurait pu changer le cours des choses, mais qui en aura en toute connaissance décidé autrement ! Afin de redresser la situation, il faudra dégager des ressources financières importantes pour financer les réformes nombreuses à entreprendre et dégager une épargne publique pour financer les investissements productifs du secteur privé. La situation de l'économie algérienne, aujourd'hui, ne permet pas ces financements, sauf à utiliser la rente des hydrocarbures.
Et toute la stratégie consistera à sortir la rente de sa situation actuelle, au service de la corruption et de la prébende, pour la mettre au service du développement et de la protection pour une période de 4 à 5 ans avant que l'économie ne soit redressée. J'ai d'ailleurs proposé la constitutionnalisation de l'usage des recettes d'hydrocarbures pour l'orienter vers le développement durable du pays et la préservation des intérêts des générations futures. L'alternative est claire : soit se mobiliser pour faire face à ces huit défis par une convergence vertueuse pour réussir dans les situations difficiles. Soit laisser faire, en profitant grassement ou maigrement ou pas du tout de la rente, et voir la société diverger vers un mélange détonnant de perte de la morale collective, de corruption généralisée et de pauvreté.


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