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Une pièce qui plaide pour le changement
REPRESENTATION DE "REJLI WA REJLEK" AU THEÂTRE REGIONAL DE BATNA
Publié dans Liberté le 06 - 08 - 2011

La pièce a pour but de susciter la terreur et la pitié afin d'opérer une purgation des passions et d'émouvoir sur certains sujets de la vie tels que la relation parents-enfants.
Le paysage théâtral à Batna vient de s'étoffer d'une nouvelle pièce intitulée “Rejli wa rejlek ”, une production de l'association El-Founoune thakafia de la ville de Batna, laquelle a été présentée le jeudi 4 août 2011, à l'ouverture des soirées ramadhanesques qu'organise le Théâtre régional de Batna.
Adaptation de Mabrouk Ferroudji, d'après une œuvre anonyme, et mise en scène par Kamel Zerara, cette pièce théâtrale développe des thèmes récurrents : l'amour, le respect des parents et des valeurs ancestrales, l'attachement, le sens de l'honneur et la fatalité. Mais la pièce soulève également le problème des coutumes et des relations parents-enfants. Un véritable soulèvement contre la société patriarcale traditionnelle. C'est un spectacle bien rodé, divertissant et parfaitement interprété par le duo des comédiens Kamel Zerara et Mabrouk Ferroudji, qui ont véritablement assuré une séance de décompression aux spectateurs du Théâtre régional de Batna. La pièce “Rejli wa rejlek” raconte l'histoire d'un jeune homme, qui vivait seul avec son père dans un appartement et qui décide un jour de se marier.
Pour s'opposer à ce mariage, le père invente tous les subterfuges pour que son unique fils ne se marie pas avec Semsem, l'élue de son cœur. Non seulement il se fait passer pour malade et aveugle, mais le père lui montre un pacte signé par les descendants de plusieurs générations qui dicte que tout jeune en âge de mariage, dont le père est vivant, ne peut se marier et qu'il doit attendre sa mort pour qu'il puisse jouir du droit au mariage et hériter de l'appartement. Dualité entre l'amour de la belle aimée et l'honneur de la famille. De peur que son fils lui fausse compagnie pendant le sommeil, le père lui suggère de s'adonner à un vieux jeu qu'il jouait avec son père. Il sortait d'un coffre une chaîne de sept mètres et lie ses pieds à ceux de son fils, avec cette chaîne cadenassée. Le père fait par la suite disparaître la clef. Et, ironie du sort, à ce moment précis, l'appartement prend feu. Le fils réclame la clé, mais trop tard, le père a quitté la vie. Pendant qu'il fouille son père à la recherche de la clé, le feu embrase l'appartement et la pièce théâtrale s'achève dans le chagrin et le deuil. À la fin du spectacle, à la question que cherche-t-il à développer par cette pièce, le metteur en scène Kamel Zerrara nous déclare qu'il veut “d'abord faire rire et distraire le spectateur et, par la même occasion, l'amener à réfléchir sur certains us et coutumes qui nuisent beaucoup à la société plus qu'ils ne la servent”. La pièce a pour but de susciter la terreur et la pitié afin d'opérer une purgation des passions et d'émouvoir sur certains sujets de la vie tels que la relation parents-enfants. La structure de la pièce est classique : l'exposition, le nœud accompagné de quiproquo, de péripéties, et de dénouement : la mort des deux personnages. Les monologues rendent comptent des conflits internes des personnages, et le récit tragique a pour fonction de nous mener à partager avec les personnages leurs réflexions et de tenter de trouver des solutions à ce genre de problèmes. Le metteur en scène a su, d'une très belle manière, utiliser les différents registres ou procédés de tragédie, à savoir le pathétique suscitant l'émotion et la compassion chez le spectateur. La pièce se prête à un véritable jeu de caricature (fait faire le clown ou l'emphase tragique) et d'intériorisation (joue la vraisemblance des sentiments). Bravo ! Avec peu de moyens, les spectateurs ont été gratifiés d'un grand spectacle.


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