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L'élimination de l'Imam Aulaqi a été autorisée par la maison-blanche
La note secrète qui incrimine l'administration Obama
Publié dans Liberté le 10 - 10 - 2011

L'assassinat de l'imam Aulaqi, de nationalité américaine, dans le cadre d'une opération des drones US au Yémen, est considéré comme une exécution extrajudiciaire, malgré un cadre juridique qui interdit à la Maison-Blanche d'ordonner des meurtres.
Revenant à la charge, le New York Times confirme que l'administration Obama a rédigé une note secrète autorisant l'élimination de l'imam Aulaqi au Yémen, en violation des lois américaines interdisant l'exécution de citoyens des états-Unis sans décision de justice. A en croire le quotidien américain, qui cite des sources proches du dossier, le document en question a été élaboré en 2010 pour justifier cette opération malgré un cadre juridique qui interdit à la Maison-Blanche d'ordonner des assassinats.
Mieux, le New York Times va jusqu'à préciser que la note spécialement rédigée pour Aulaqi indique que l'imam radical est impliqué dans la guerre entre Al-Qaïda et les états-Unis, et qu'il représente en particulier une menace considérable, sans toutefois apporter de preuve contre lui.
Il s'agit d'un texte de 50 pages, complété en juin 2010, qui stipule pourtant que l'assassinat d'une personne ne peut être légal qu'en cas d'impossibilité de la capturer vivante.
Le président américain avait affirmé que la mort de l'imam radical, ennemi public numéro un de Washington, tué fin septembre au Yémen par une frappe d'un drone de la CIA, portait “un coup très dur à la branche la plus active d'Al-Qaïda”. Il faut croire que les états-Unis considéraient comme une menace aussi grande que l'était Oussama Ben Laden, Aulaqi, lequel était soupçonné de liens avec le Nigérian Umar Farouk Abdulmutallab, auteur de l'attentat manqué du 25 décembre 2009 sur un avion de ligne américain.
Il avait également correspondu avec le commandant américain Nidal Hassan, auteur présumé de la fusillade qui a fait 13 morts sur la base de Fort Hood (Texas) en novembre 2009. La Maison-Blanche s'est murée dans un silence absolu en refusant de répondre aux questions qu'a suscitées l'assassinat d'Aulaqi, notamment celles émanant des groupes de défense des droits de l'homme, qui ont dénoncé cette exécution, jugeant illégal que des militaires américains tuent un citoyen américain sur le champ de bataille. Par ailleurs, la famille d'un Américain d'origine pakistanaise tué au Yémen en même temps qu'Anwar Aulaqi, a fustigé le gouvernement américain, l'accusant d'avoir tué une personne qui “respectait la loi”. “Les médias ont dit que Samir n'était pas la cible de l'attaque, cependant aucun responsable américain ne nous a contactés pour nous dire comment récupérer le cadavre de notre fils ni pour nous présenter des condoléances”, a indiqué la famille de Samir Khan qui réside à Charlotte, en Caroline du Nord, dans un communiqué cité par des médias locaux. “En conséquence, nous sommes consternés par l'indifférence témoignée par notre gouvernement”, ajoute le communiqué. L'élimination d'Anwar Aulaqi et celle de Samir Khan a soulevé un débat aux états-Unis sur le droit que peut ou non s'arroger l'état fédéral d'assassiner des ressortissants américains au nom de la lutte contre le terrorisme. “En tant que citoyen respectant les lois des Etats-Unis, notre pauvre fils Samir Khan n'a jamais enfreint aucune loi ni été impliqué dans aucun crime”, a souligné la famille. “Le cinquième amendement de la Constitution américaine dit qu'aucun citoyen ne doit être privé de vie, liberté ou biens sans un procès juste, et pourtant notre gouvernement a assassiné deux de ses ressortissants”, a-t-elle dénoncé.
Merzak Tigrine
m hou 12-10-2011 07:36
Doc Eur 11-10-2011 16:02
kabyle 11-10-2011 15:37
Idiot du village 10-10-2011 23:45
numide 10-10-2011 23:25
Youcef 10-10-2011 10:40


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