En vue de renforcer le plaisir et les réflexes de la lecture, la direction de la culture de Mila organisera, durant la période du 1er au 12 novembre courant, le premier festival local “Lire en fête”. Cette initiative, organisée sous le patronage du ministère de la Culture, connaîtra la participation de dix wilayas de l'Est et du Centre du pays (Constantine, Tizi Ouzou, Béjaïa, Batna, Setif, Jijel, Khenchela, Oum El-Bouaghi et Skikda), en sus de la wilaya hôte. Selon le programme concocté, sept écrivains, dont le romancier Azzeddine Bounmeur, la nouvelliste Zakia Allal, le poète Lakhdar Fenghor, et une pléiade d'auteurs en herbe, animeront des conférences thématiques et des rencontres avec le public tout au long de la manifestation qui sera ponctuée d'une série d'activités culturelles et artistiques, principalement des ateliers d'écriture, de lecture et des représentations théâtrales pour enfants. Le festival, qui coïncide avec les vacances scolaires de novembre, promet d'être un espace culturel extrêmement profitable eu égard, d'une part, à la diversité des thématiques qui seront abordées par les auteurs présents, et à la qualité des spectacles et ateliers retenus, d'autre part. Dans ce sens, le commissaire du festival, Mohamed Zetili, rappelle que l'objectif primordial de cette manifestation culturelle reste de consolider les réflexes de la lecture de par la population en général et en particulier chez les élèves et étudiants. Signalons que les représentations dramatiques destinées aux enfants seront domiciliées dans plusieurs localités de la wilaya, et ce, pour faire profiter le maximum des citoyens. Ainsi, les centres culturels de Tadjenanet, de Ferdjioua, de Grarem Gouga et la bibliothèque municipale d'Oued Endja abriteront-ils une panoplie de productions théâtrales pour enfants durant toute la durée du festival. La clôture, prévue pour le 12 novembre, “sera marquée par l'attribution d'importants lots de livres aux bibliothèques municipales de la wilaya”, lit-on encore dans le communiqué de la direction de la culture. Kamel Bouabdellah