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Pour éviter aux IMC les déformations physiques
La toxine botulique introduite dans le plan thérapeutique en Algérie
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2011

La toxine botulique est introduite, en Algérie par le laboratoire Ipsen, pour des raisons strictement thérapeutiques. C'est ce qui a été affirmé, jeudi dernier lors d'une conférence de presse, par le directeur général de la firme pharmaceutique pour la région Maghreb, M. Masounabe.
“Nous avons un seul site de production à travers le monde. Chaque flacon qui quitte l'usine est tracé. Le produit est extrêmement contrôlé”, a-t-il expliqué, pour mettre en évidence que la substance, qui a reçu l'autorisation de mise sur le marché national, ne saurait être détournée à un usage esthétique. “Le produit est cher et remboursé par la Caisse nationale de Sécurité sociale. Il est utilisé uniquement en milieu hospitalier”, a poursuivi le conférencier.
Pour l'heure, la toxine botulique est essentiellement indiquée pour éviter les rétractions des muscles chez les enfants souffrant d'IMC (infirmité motrice cérébrale). Elle fait partie, depuis deux ans, du schéma thérapeutique dans plusieurs services, prenant en charge ce type de patients (hôpital Tixeraine, Azur-Plage, EHS Ben Aknoun, Blida, Sétif, Oran…).
“Chez l'enfant IMC, le traitement de la spasticité par la toxine botulique est une indication fréquente. Il vise l'amélioration du confort et de la qualité de marche”, a noté le Dr Aouichat, de l'hôpital Tixeraine. Son chef de service, le Pr Amara a situé l'intérêt de cette substance, qui comporte des risques si elle est mal utilisée, “dans son effet réversible. C'est aussi un inconvénient car il faut refaire l'injection chaque trois mois, alors que le produit est cher”. “C'est un produit coûteux, mais étalé sur la durée, il donne un bon rapport coût efficacité”, a répliqué le Dr Koçer, du centre de réadaptation fonctionnelle Coubert (France). “Il existe des données réelles et objectives qui confirment l'intérêt thérapeutique de cette toxine. Il s'agit d'accompagner l'enfant IMC jusqu'à ce qu'on atteigne les objectifs thérapeutiques”, a-t-il complété.
Il s'agit pour lui, comme pour ses confrères algériens, de savoir évaluer le bon moment pour recourir à la chirurgie.
Bien qu'elle soit plébiscitée par les praticiens pour la prise en charge de la spasticité et la dystonie, la toxine botulique n'a d'effets que sur des symptômes du handicap physique. Elle ne le guérit pas. Ce qui a incité les médecins rééducateurs, mais aussi les pédiatres présents à la rencontre de l'Ipsen, d'insister sur la prévention.
Selon le Pr Haridi, médecin en chef à l'unité de néonatologie du CHU Béni Messous, les IMC, dont l'incidence est de 3 pour 1 000 naissances en Algérie, sont évitables pour peu que l'on améliore la prise en charge des nouveau-nés en difficulté. “Les unités de néonatologie et les services de maternité ne sont pas assez bien développés pour faire face à la souffrance fœtale, qui donne souvent des handicaps irréversibles”, a-t-elle affirmé. Elle a indiqué que la maternité du CHU Béni Messous enregistre, chaque année, 10 000 naissances.
10 à 15/1 000 des nouveau-nés souffrent d'asphyxie néonatale. “33% d'entre eux garderont des séquelles à vie car mal pris en main”, a-t-elle témoigné. Il en est de même, selon elle, des prématurés, qui représentent de 10 à 12% des naissances vivantes. “On arrive à réduire le taux de mortalité en sauvant des nourrissons pesant moins de 1 000 grammes. Mais on ne parvient pas toujours à leur éviter un handicap à cause de complications cérébrales redoutables”, a-t-elle regretté.
Le Pr Jean-Paul Grangaud a souligné l'insuffisance des moyens disponibles pour “faire face à ce problème médico-social inhérent aux IMC”. Pour lui, “le principal enjeu est de réussir à fédérer les différents intervenants autour de l'intérêt des enfants et d'un projet individuel de développement de chacun d'entre eux…”
Souhila H.


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