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Brûlures de l'âme 9eme partie
Publié dans Liberté le 03 - 01 - 2012

Résumé : Nazim reprend connaissance. Il eut du mal à ouvrir ses yeux et sentit la douleur se réveiller dans tout son corps. La présence de sa mère à ses côtés l'émut profondément. Il comprit qu'il était mal en point. Le médecin tente de le rassurer, mais le jeune homme n'était pas dupe. Il sentait qu'on ne faisait que reculer l'heure de vérité.
Nazim porte une main à sa tête et le médecin, comprenant son geste, poursuit :
- Je sais… Les douleurs vont durer encore quelque temps, mais tu es jeune, tu vas vite récupérer. Ne t'inquiète donc pas… Tes fractures vont être réduites, et d'ici un mois tout au plus tu pourras marcher normalement. Bien sûr une petite rééducation s'imposera et tout rentrera dans l'ordre au bout de quelques séances.
Voulant éviter les questions les plus embarrassantes, le médecin préfère se retirer. Nazim se retrouve seul avec sa mère.
Cette dernière avait les yeux rougis et les traits tirés. Nazim lui serre la main et elle laisse encore couler quelques larmes :
- Oh mon fils ! Je n'ai pas vécu pareil cauchemar depuis longtemps. J'ai cru revivre ces moments terribles de l'accident qui avait emporté ton père. Je n'ai pas cru les médecins. Je voulais m'assurer que tu étais vivant et j'ai passé de longues heures dans cet hôpital à attendre que tu reprennes connaissance. Quand le docteur Nabil m'avait dit que tu étais hors de danger, j'ai pleuré de soulagement. Tu es en vie, et le reste m'importe peu.
Nazim tente de parler :
- Je… Heu... je…
- Ne te fatigue donc pas mon fils. Je te parle et tu m'écoutes. C'est suffisant. Nous pourrons nous parler dans les jours à venir. Il se fait tard et je dois rentrer. Je reviendrai demain.
Elle passe une main sur les bandages :
- Tout ira bien mon fils… Dieu nous soutiendra dans cette terrible épreuve. Détends-toi donc et tâche de dormir sans ces “poisons” qu'on t'injecte à tout bout de champ. Demain, si le médecin le permet, je te préparerai une tisane apaisante qui t'aidera à te relaxer.
épuisé, Nazim referme les paupières. Sa mère le contemple un moment et laisse couler longuement des larmes d'amertume. Son fils saura bientôt qu'il n'a plus de visage et que sa vie ne sera plus jamais comme avant.
Elle quitte la chambre sur la pointe des pieds. Mais Nazim ne dormait pas. Il sentait qu'on lui cachait quelque chose. Ses blessures doivent être bien plus graves, se dit-il
Il se rappelle les paroles rassurantes du médecin, mais sa voix sonnait faux.
Il lève son bras droit, puis grimace de douleur. La lourdeur du plâtre ajoutée aux fractures le rendaient presque invalide. Il sentit ses jambes inertes et douloureuses. Pourra-t-il normalement marcher de nouveau un jour ? Ou bien va-t-il devoir s'aider d'une canne ? Es-ce là l'énigme ? Ne voulait-on pas le brusquer en lui certifiant que ses jambes ne pourront plus jamais le porter aussi allègrement qu'avant l'accident ?
Il referme ses paupières, puis passe une main sur son visage pour la énième fois. Il sentit des milliers d'aiguilles piquer sa peau sous les bandages… Une… une brûlure… On dirait des brûlures. Soudain, il sursaute et une onde de choc traverse son corps. Feriel ! Il se rappelle qu'elle était avec lui. Est-elle aussi mal en point que lui, ou avait-elle trépassé ?
Dans un élan, il tente de se relever et pousse un long cri de douleur. L'infirmier de garde accourut :
- Que se passe t-il ?
Il comprend tout de suite les intentions de Nazim.
- Oh… monsieur veut déjà nous quitter ? Ne bougez pas jeune homme, vous êtes encore trop faible et vos multiples blessures saignent encore. Vous avez les deux jambes dans le plâtre. Vous ne pourrez pas quitter votre lit avant un bon bout de temps.
Il l'aide à se rallonger et lui tendit un verre d'eau surmonté d'une paille :
- Cela ne sert à rien de s'agiter… Détendez-vous… Voulez-vous un calmant ?
Nazim fait un signe de négation, puis tente de parler :
- Je… Feriel… Est-elle…
Sa voix se casse, mais l'infirmier avait saisi le sens de ses paroles.
- Feriel ? Vous voulez parler de la jeune fille qui était avec vous ? Elle a quitté l'hôpital aujourd'hui même, ses blessures étaient superficielles… à peine quelques égratignures.
Nazim soupire de soulagement et se détendit. Enfin une bonne nouvelle !
Il se laisse aller sur son oreiller. Des images lui revinrent en mémoire. Ils étaient ensemble, ils discutaient de leur mariage et faisaient des projets. Feriel était furieuse à l'idée de vivre sous le même toit que sa belle-famille.
Il revoit son visage crispé et ressentait encore la froideur de ses paroles. Cela s'est passé quand déjà ?
(À suivre)
Y. H.


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