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OUVERTURE DU TROISIÈME FESTIVAL INTERNATIONAL DES ARTS DE L'AHAGGAR TAMANRASSET
Retour aux origines
Publié dans Liberté le 16 - 02 - 2012

Une édition qui s'annonce plus mûre, avec des nouveautés. Abalessa et In Salah sont à l'honneur en abritant des soirées musicales. Un début prometteur.
L'ouverture officielle du 3e Festival international des arts de l'Ahaggar (Tamanrasset, du 14 au 19 février 2012) s'est déroulée mardi, à 15h30, comme à chaque édition, au niveau de la salle Dassine de la maison de la culture de ladite ville. Placée sous le haut patronage de la ministre de la Culture Mme Khalida Toumi, et du wali de Tamanrasset, cette manifestation vise à préserver et perpétuer le patrimoine immatériel de cette région.
Dans la cour de la Maison de la culture se trouve une kheïma. Des femmes en cercle pratiquant le tindé. Une effervescence sans pareil y régnait. Farid Ighilahriz (commissaire du festival), Saïd Meziane (wali de Tamanrasset), Karim Arib (directeur de la culture) et Mme Rachida Zadem (représentante de la ministre de la Culture) arrivent, prenant la parole, M. Ighilahriz a donné les grandes lignes du festival, résumant brièvement le programme et dévoilant certaines nouveautés, à l'image de la reprise de l'ancien club d'astronomie de la ville, qui anime un atelier dédié à cette discipline, où l'espace, dans le campement, entièrement dédié à l'imzad… De son côté, le wali, Saïd Meziane, avant de déclarer officiellement l'ouverture du festival, a tenu à mettre l'accent sur l'importance que cet évènement soit intégré dans la société locale, et pour ce faire, il a incité à ce que les différentes associations de la région y prennent part. À rappeler que c'est ce qui se passe, depuis 2010, année de création du Fiataa. Montrant son implication,
M. Meziane a demandé à ce que le Festival international des arts de l'Ahaggar coïncide avec une autre manifestation locale.
C'est ainsi que cette troisième édition est organisée en même temps que la traditionnelle fête du chameau. En effet, juste après l'annonce de l'ouverture officielle, les festivaliers s'étaient rendus à Aghem, un lieu appelé également le Pic édenté, pour assister à une parade-course de chameaux. Direction ensuite le stade communale, où, cette année, a été installé le camp du festival. Des tentes traditionnelles où des artisans locaux dévoilaient leur art, et savoir-faire. Des chapiteaux étaient dressés çà et là.
Certains abritent les différents ateliers reconduits cette année (dessin, BD, manga,photo, astronomie, cinéma, conte, récits et poésie dont le thème se rapporte aux célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie…), alors que sous d'autres, on trouve des expositions de photographies : “Architecture de terre et d'argile”, relative aux ksours protégés d'Algérie, ou celle retraçant l'atelier maquillage de l'an dernier. Il est également prévu d'exposer des photos et des compilations audio et vidéo des deux précédentes éditions, ainsi que les actes des journées scientifiques et un recueil contenant les contes des lauréats du concours 2010 et 2011.
Abalessa en musique
Concernant la programmation musicale, la première soirée s'est déroulée non pas sur la grande scène de l'esplanade du 1er Novembre, mais à Abalessa. Une manière d'associer les habitants à cette joute culturelle, qui plus est porte le nom de cette localité. Une grande scène pour accueillir cinq formations. Les habitants avaient envahi les lieux. Chose surprenante, mais agréable à voir : le devant de la scène était occupé par les bambins qui s'étaient laissés transporter par la musique. Le public était là en force pour renouer avec un art séculaire, qui a résisté au temps, tout en subissant des influences modernes sans toutefois perdre son âme.
La mise en bouche est revenue à Jakmi une formation d'Abalessa, qui, à travers sa performance, avait annoncé la couleur de la soirée. Des femmes drapées de tissus bleu ciel et indigo, tapaient des mains pour donner le la, et chantaient en cœur. Six hommes tête et visage enturbannés exécutaient une chorégraphie transmise de père en fils, avec agilité, finesse et grâce.
Leur succédant, le groupe Zinguedah (arc-en-ciel) d'Ouargla accéléré le rythme avec des chansons au rythme du terroir teinté de sonorités jazz-reggae. Porteurs de message, à savoir celui de l'exclusion de la communauté berbère dans cette ville, les artistes n'ont pas démérité. Très attendus, Djamila et Itrane (Tamanghasset) ont créé l'émoi. Dès les premières notes, l'assistance applaudissait, chantait et dansait. Des airs à faire bouger les plus récalcitrants.
Pour la clôture de cette première soirée, prometteuse, honneur à la localité d'Abalessa. C'est la formation Aferouagh qui monta en dernier sur scène, au grand bonheur des présents. Et ce n'est que le début.
A. I.


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