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Ali Laskri, premier secrétaire du FFS, explique la décision de son parti
“Notre participation n'est ni un reniement, ni une reddition, ni une capitulation”
Publié dans Liberté le 04 - 03 - 2012

“Notre participation n'est ni un reniement ni une reddition, ni une capitulation. C'est notre choix souverain.” Au lendemain de l'annonce par le conseil national du parti de sa décision de participer aux prochaines élections législatives, prévues le 10 mai prochain, les responsables du Front des forces socialistes (FFS) contenaient difficilement leurs agacements face aux spéculations, conjectures et autres lectures véhiculées par une certaine presse et autres politiques et universitaires autour de cette décision. “La convention nationale du FFS, prévue de longue date par nos statuts, a constitué pour nous un moment éthique et politique très fort. Le débat militant, qui a associé la société civile, est pour nous d'une importance fondamentale. Ces moments ont permis une véritable communion avec toutes celles et tous ceux qui ont discuté avec nous pour nous conforter dans nos analyses ou pour nous critiquer. Libre alors à certains de parler de “faux suspense”, “supercherie” et autres divagations. Plus fondamentalement, ce qui nous désole chez certains praticiens de la presse, c'est le refus pathologique du débat public dans un espace public fondateur de la démocratie”, a affirmé, hier lors d'une conférence de presse tenue au siège du parti à Alger, le premier secrétaire, Ali Laskri, comme pour signifier que la décision est souveraine, fruit d'un consensus au sein du parti et non d'un forcing du président du parti, Hocine Aït Ahmed, encore moins d'un arrangement en catimini avec de prétendus cercles au pouvoir. L'agacement est d'autant plus perceptible que la charge du FFS a ciblé aussi certains leaders politiques. “Comme nous laissons à une certaine élite politique ou universitaire le soin de prouver leurs assertions malveillantes et haineuses sur des prétendus “quotas” ou contacts avec le DRS (Département recherche et sécurité), nous leur conseillons même d'aller chercher du côté de WikiLeaks ; nous invitons certains anciens “harkis” du système à la retenue, sinon à rendre des comptes sur certains évènements très graves survenus alors qu'ils occupaient des postes importants dans la hiérarchie du pouvoir de l'époque. Ils portent une grande responsabilité dans les désastres que le pays a connus”, affirme Laskri, dans une allusion à peine voilée au président du RCD, Saïd Sadi, et l'ex-Chef de gouvernement, Sid-Ahmed Ghozali. Comme expliqué déjà la veille par Hocine Aït Ahmed, Ali Laskri réitère que la participation du parti est “tactique”, un “moyen parmi d'autres dans une stratégie” qui vise “à remettre le peuple en mouvement et remettre du mouvement dans un statu quo politique et institutionnel destructeur de l'Etat et de la société algérienne (...) ; poursuivre la lutte politique, pacifique et populaire pour les droits politiques, économiques, sociaux et culturels”. “Notre décision n'a aucun rapport avec la décision d'autres partis”, a-t-il expliqué par ailleurs. “Ni oui aux uns, ni oui aux autres”, renchérit pour sa part, Rachid Halat, sherpa du premier secrétaire et membre du conseil national. Et ce n'est pas la logique du coût et des avantages de la participation qui a motivé la décision autant que les enjeux de l'heure, l'attitude du pouvoir attaché au statu quo, les contextes régional et international, les menaces qui pèsent sur le pays et la nécessité d'un contrat politique et économique. “C'est une hérésie dans la situation actuelle de prétendre que rien n'a changé. Aucun pays n'est à l'abri du changement”, soutient Laskri. Interrogé pour savoir si le parti ne courait pas un risque de perdre sa crédibilité, Laskri réplique qu'“on ne peut avancer sans risque”. “On nous avait accusé déjà lorsqu'on avait participé par le passé, mais on est sorti grandi”, a-t-il dit. Même s'il ne se fait pas trop d'illusions sur la transparence du scrutin — nous n'avons pas une justice indépendante pour avoir une commission de supervision indépendante, explique-t-il, — le FFS n'en met pas moins en garde contre des velléités de fraude. “S'il y a fraude, on avisera. Mais ils se trompent (le pouvoir, ndlr) s'ils vont dans cette direction, s'ils veulent mettre le pays en danger”, prévient Laskri. Sur une éventuelle arrivée des islamistes au pouvoir, il répond qu'“on n'est pas arrivé aux élections pour parler des autres partis”. Il refuse aussi de commenter l'information, jamais démentie par le parti, faisant état d'une rencontre entre Aït Ahmed et des représentants du pouvoir. Le FFS, qui entend se présenter seul, même si pour les candidatures, il reste néanmoins ouvert à la société civile, et n'est pas prêt, cependant, de lâcher la proie pour l'ombre. “(…) Nous ne surestimons pas l'impact de cette participation dans notre démarche globale de sortie de crise. Comme nous sommes décidés à maintenir une pression constante sur les pouvoirs publics sur la question des droits politiques et des droits de la personne humaine”, conclut Laskri.
K K

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