La rencontre, organisée par l'Institut international de management (Insim), a permis à l'assistance de trouver des réponses aux questions en leur qualité de financiers, d'entrepreneurs ou d'étudiants : Quelle stratégie de carrière pour le jeune diplômé. La problématique de l'employabilité du jeune diplômé a fait l'objet d'un débat, mercredi dernier à l'hôtel Club Alloui de Tichy. La rencontre, organisée par l'Institut international de management (Insim), a permis à l'assistance de trouver des réponses aux questions en leur qualité de financiers, d'entrepreneurs ou d'étudiants : quelle stratégie de carrière pour le jeune diplômé ? Quelles sont les recommandations pour une meilleure employabilité de ces jeunes en Algérie ? Quels sont les obstacles et les solutions pour leur employabilité ? Faut-il opter pour l'entrepreneurship ou le simple emploi chez l'entrepreneur ? Tâche à laquelle s'étaient attellés les spécialistes, qui ont animé le séminaire. Le professeur Abdelhak Lamiri, PDG du groupe Insim, est revenu sur le contexte de l'employabilité chez le jeune diplômé en Algérie. Pour lui, la stratégie de carrière passe par un diagnostic des potentialités des étudiants. Il a préconisé une analyse interne et externe, à savoir la capacité de l'étudiant, connaître le domaine dans lequel il excelle et quel type de formation répond à son profil pour procéder ensuite à l'évaluation du contexte extérieur, à savoir quels sont les métiers demandés et valorisés tout en identifiant les valeurs des entreprises auxquelles on postule. Pour l'orateur, un investissement qualitatif dans les ressources humaines est plus que nécessaire en procédant à une modernisation managériale dans toutes les entreprises. Intervenant dans une conférence intitulée “Faut-il être employé chez un entrepreneur ou développer sa propre entreprise”, Yacine Rahmoune, fondateur de la start-up Initiative, a estimé que les financements, la ténacité et la détermination et comprendre que le “client est roi” sont les conditions nécessaires pour devenir entrepreneur. Dans le cas contraire, le jeune diplômé devrait opter pour un emploi chez un entrepreneur. En outre, plusieurs recommandations ont été émises par deux panels animés par des participants à cette rencontre. Le premier panel s'est penché sur “l'entrepreneuriat comme possibilité de carrière pour les jeunes diplômés algériens”. Il a préconisé d'inculquer la culture de l'entrepreneuriat au jeune diplômé algérien en changeant sa manière de penser. Le second panel, dont le débat s'est articulé autour des “obstacles et des solutions pour l'employabilité des jeunes diplômés en Algérie”, a émis le souhait de voir les banques étudier et proposer des projets aux jeunes afin de mieux les orienter dans leurs choix d'entrepreneuriat. Par ailleurs, deux ateliers de travail ont été animés lors de cette journée. L'un sous le thème “Comment construire son business plan”, animé par Sofiane Baudry, Associate chez McKinsey & Company, et le deuxième, qui a eu pour thème “Comment réussir son entretien d'embauche”, a été animé par Messabis Sabeha, experte en ressources humaines et consultante en gestion de carrière. M. A
