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Mascara, Oran et AIn Témouchent
La baguette de pain à 50 et 70 DA
Publié dans Liberté le 26 - 08 - 2012

En dépit du changement de contexte, le prix du pain est maintenu à la hausse et les chefs de ménage achètent la baguette de pain à 30, 40 et 50 DA en fonction des lieux et des horaires. Le même constat a été relevé à Oran où la baguette de pain a atteint le prix mirifique de 70 DA.
Si les deux premiers jours de la fête de l'Aïd ont été caractérisés par le problème lié à la hausse des prix du pain et du lait, tout un chacun avait spéculé sur le retour à la normale d'une situation durement ressentie par les consommateurs car saignant leurs économies.
Or, six jours après il n'en fut rien puisque le phénomène, notamment celui du pain est toujours d'actualité. En effet, aliment de première nécessité, le pain occupe le devant de la scène et est le sujet principal de toutes les conversations, reléguant au second plan la hausse des prix des autres produits.
En dépit du changement du contexte, le prix du pain est maintenu à la hausse et les chefs de ménage achètent la baguette de pain à 30, 40 et 50 DA en fonction des lieux et des horaires. Des scènes affligeantes se déroulent à longueur de journée devant les boulangeries dont la plupart des gérants travaillent rideaux baissés pour éviter les cris et les bousculades et même les bagarres des clients à l'intérieur des boutiques avec toutes les conséquences qui peuvent en découler. Le comble est que cette foule est composée majoritairement de femmes et de jeunes filles, celles censées préparer le pain dans leurs foyers. Dans ce contexte, force est de constater la fermeture pour congé annuel de plusieurs boulangeries, une initiative contestée car les populations qui estiment que la période est mal choisie car elle provoque la pénurie du pain et a pour effet immédiat d'encourager la spéculation.
De connivence avec les gestionnaires des boulangeries, des groupes de personnes s'organisent afin d'acheter toutes les fournées pour pratiquer la revente du pain à des prix imposés.
Cette pénurie s'est négativement répercutée sur la restauration avec des établissements et gargotes fermés pour manque de pain. Les rares restaurateurs ayant passé les commandes en pain et dont la quantité a été revue à la baisse mais honorées ont préparé la nourriture en fonction de la disponibilité des rations de pain livrées entraînant ainsi la colère des citoyens qui ne résident pas à Mascara mais exercent au niveau du chef- lieu. Par ailleurs, le même constat a été relevé à Oran où la baguette de pain a atteint le prix mirifique de 70 DA. Ce sont des cohortes entières de vendeurs à la sauvette qui ont investi les différents abords des marchés de la ville.
Déposées à même le trottoir, des quantités importantes de pain sont exposées au soleil et aux salissures. “Presque toutes les boulangeries ont fermé deux jours avant la fête de l'Aïd", affirme un responsable au niveau de la wilaya. Ainsi, les consommateurs au niveau de plusieurs quartiers se sont retrouvés dans le pétrin avec la crise du pain qui a éclaté.
Cette situation qui semble échapper au contrôle de l'Etat a été sévèrement ressentie par la population. Le pain est devenu une denrée rare. De longues chaînes se forment devant les rares boulangeries restées encore ouvertes. “Je suis là depuis plus d'une heure et je ne sais pas si j'aurais du pain au bout de cette attente", clame cette mère de famille. De nombreuses familles ont été privées de pain.
À Aïn Témouchent, la pénurie de pain et de lait est devenue le lot quotidien du citoyen qui devra faire le parcours du combattant pour se procurer une baguette ou un sachet de lait. Plusieurs boulangeries ont tout simplement baissé rideau en même temps pour cause de congé annuel pour les unes et pour cause d'absence de main-d'œuvre qualifiée pour les autres.
Résultat : on assiste chaque jour à des scènes pas bonnes à voir devant les rares boulangeries et les quelques épiceries qui sont approvisionnées en pain et en lait. Des bousculades, des invectives et autres insultes sont devenues monnaie courante ces derniers jours puisque tout le monde ne veut pas rentrer bredouille à la maison.
Face à cette demande qui dépasse de loin l'offre, les autorités locales ont montré leur incapacité à trouver une solution pour ne pas dire qu'elles sont totalement absentes. Les nombreux appels des plus hautes autorités par communiqués et syndicats professionnels interposés sont restés vains. Pour avoir la chance de pouvoir se procurer ces deux aliments nutritifs indispensables que sont le pain et le lait, il faut se lever très tôt. Pour les retardataires, il ne leur reste que la galette traditionnelle proposée à un prix exorbitant. Avec la venue des curistes attendus ces jours qui précèdent la rentrée scolaire coïncidant avec la réouverture du complexe thermal, la situation risque d'empirer. Le même calvaire est vécu dans les autres agglomérations de la wilaya, qu'il s'agisse du chef-lieu, de Béni-Saf, Aïn El-Arba, El-Amria ou El-Malah.
A. B., K.-R. I. et M. L.


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