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“MY LAND" ET “LES CHEVAUX DE DIEU" DE NABIL AYOUCH PROJETES AU JCC
Un regard lucide sur la réalité du monde
Publié dans Liberté le 20 - 11 - 2012

Projeté dimanche dernier dans le cadre de la 24e édition des Journées cinématographiques de Carthage (section perspectives longs métrages), le documentaire My Land du réalisateur marocain Nabil Ayouch a suscité l'admiration des spectateurs venus en masse, de par le sujet abordé et la manière de l'aborder. La trame de ce long métrage gravite autour de la cause palestinienne.
Dans son film (80'), le réalisateur donne la parole aux Palestiniens qui ont fui leurs terres suite à l'invasion israélienne en 1948. La plupart se sont réfugiés aux frontières libanaises, s'installant dans des camps de fortune, le cœur brisé, l'âme en peine de se voir chassés de chez eux. Mais tous gardent l'espoir de revenir un jour “chez eux". Un espoir ou un rêve qui dure depuis plus de soixante ans. Et c'est cela qui les accroche à la vie. C'est à ces personnes que Nabil Ayouch donne la parole, les laissant s'exprimer, vider “leur sac". Les souvenirs refont surface, les langues se délient. Malgré un optimisme sans faille, la douleur est là, perceptible. Ces images et cette parole sont ensuite montrées et entendues. Une mémoire qui met à nu un conflit qui au-delà de la dimension politique qu'il revêt est avant tout humain. Et c'est cet aspect qui le réalisateur a mis en avant. Le deuxième film de Nabil Ayouch, projeté dimanche au cinéma le Mondial à Tunis, est les Chevaux de Dieu (compétition internationale longs-métrages de fiction). Le 16 mai 2003, cinq bombes explosent dans des lieux différents à Casablanca. Des blessés, des dégâts matériels et des morts. Parmi eux de jeunes kamikazes qui se sont fait exploser. Comment cela est-il arrivé ? À partir de ces faits, Nabil Ayouch aborde le sujet de la montée de l'islamisme au Maroc. Les faits se passent dans un Maroc qui peine à émerger et à sortir “des années de plomb". Dans un bidonville à Casablanca, Yassine, du haut de ses 10 ans, joue au football avec ses amis du quartier. Un père dépressif, un frère autiste, un autre dans l'armée, et un autre qui joue au petit caïd, et c'est la maman, femme de ménage de son état, qui “gère" tout ce petit monde. Yassine caresse un rêve : devenir un gardien de but international, mais en attendant il faut bien vivre, survivre dans un univers cruel. Drogue, prostitution, pédophilie, homosexualité...autant d'ingrédients pour sombrer dans la délinquance. Des images sincères, véridiques. Aucun artifice. Sans fioriture, sans verser dans le cliché, le réalisateur a traité un sujet complexe, levant le voile sur des vérités. L'islamisme prend ses forces de la misère des autres. Profitant de cette précarité vitale, il arrive à rallier à sa cause des jeunes qui croient au paradis...
A. I.


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