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Illusion 14e partie
Publié dans Liberté le 27 - 11 - 2012

Résumé : Moi qui espérais entendre le premier cri de mon bébé, moi voici astreinte à accoucher par césarienne. Une calamité ! Youcef tente de me rassurer...Dans quelques heures, on n'en parlera plus...Où plutôt si, puisqu'il devrait me faire le portrait du bébé à sa naissance...
Je m'agite... Je voulais me lever. Mais les mains puissantes de Youcef me retinrent :
- Hé... doucement. Ne fais pas donc la gâtée. Que veux-tu donc faire ? Danser alors que tu sors à peine du bloc opératoire ?
- Le bébé, Youcef... Mon bébé... Où est-il ? Il est mort ?
Youcef comprend enfin mon impatience :
- Le bébé est vivant et bien portant...C'est un beau garçon de 4 kg 200. Il est aussi beau qu'un petit ange.
- Où est-il ?
- A la nurserie. Où veux-tu qu'il soit ?
- Je veux aller le voir...
- Tu n'iras nulle part...
La voix ferme de mon mari me ramène sur terre. Pardi, je venais d'accoucher par césarienne !
Youcef reprend d'une voix plus douce :
- On te ramènera ton fils dans un moment. Tiens-toi donc tranquille, tu vas provoquer des douleurs ou une infection.
Le mot douleur me fait mal... Le mal de mon ventre reprend... J'avais envie de crier, de mordre dans quelque chose, ou cogner contre un mur.
L'infirmière de service vint me prendre le pouls, et m'injecte quelque chose.
Je me sentais mieux et lui demandais si je pouvais voir mon bébé.
Elle acquiesce et sort, avant de revenir avec un paquet rose dans ses bras. Je sentais mes mains trembler. Es-ce vrai que cette petite chose mignonne est à moi ?
Youcef se lève et prend le bébé pour le déposer au creux de mes bras. Je retins mon souffle. Non, mon Dieu... Je dois rêver. C'était trop beau pour être vrai...
De mon index je me mets à caresser la touffe de cheveux couleur ébène qui surmontait le crâne de mon fils. Qu'il était beau ! C'était le plus beau bébé que j'ai jamais vu. Jamais !
Il ouvrit toute grande sa petite bouche en forme de cœur et je demeure stupéfaite devant la petite grimace qu'il afficha.
- Youcef... murmurais-je... Youcef, je le trouve ... je le trouve magnifique. Et toi ?
Youcef m'entoure les épaules et m'embrasse sur la joue :
- Il est aussi beau que toi... Il te ressemble comme deux gouttes d'eau. J'en suis très fier.
- Comment va-t-on l'appeler ?
- Tu avais déjà prévu un beau prénom. Si je me rappelle bien, tu voulais l'appeler Mehdi.
- Mais tu ne voulais pas de ce prénom, tu disais qu'il était trop anodin.
- Tu l'appelleras Mehdi. Je ne m'opposerais pas à ta décision. Tu es en droit de choisir son prénom après tant de souffrances.
J'étais heureuse... Si heureuse que j'oubliais jusqu'à ma souffrance physique. Je garde Mehdi un long moment dans mes bras. Je me sentais fatiguée mais je ne voulais pas me séparer de lui. Cependant, le bébé commençait à s'agiter.
- Il doit avoir faim, me dit Youcef. Je vais appeler la nurse.
Je lève une main suppliante :
- Non... je veux le garder encore un moment.
- Voyons...le petit est encore trop fragile...
La nurse me prend le bébé, et je laisse encore couler mes larmes. J'étais devenue ces dernières vingt-quatre heures telle une éponge qu'on essorait. Où est donc passée la femme au caractère inébranlable que j'étais ?
Je jette un coup d'œil inquisiteur à mon mari. Youcef était épuisé. Il arborait une barbe hirsute, ses yeux étaient cernés et ses joues creuses. Depuis la veille, il n'avait ni mangé, ni bu, ni pris du repos, encore moins une douche.
- Youcef, tu devrais rentrer... tu es fatigué...
Il passe une main lasse sur son visage :
- Tu peux le dire, j'ai passé la journée la plus longue et la plus terrible de ma vie mais je suis heureux tout de même. Tu es sortie d'affaire, et nous avons un beau bébé.
- Oui...Tu es tranquillisé en somme. Rentre à la maison pour prendre une douche et tâche de dormir un peu.
Youcef se lève :
- Je... je n'aimerais pas te laisser seule.
- Ça ira... Je me sens déjà beaucoup mieux. D'ici ce soir tu pourras revenir si tu veux...
(À suivre)
Y. H


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