Le problème de l'amenuisement des ressources en eau rend plus que nécessaire le traitement des eaux usées pour une éventuelle réutilisation, notamment, dans les secteurs de l'industrie et de l'agriculture. Ainsi et dans le but d'améliorer le taux de collecte des eaux usées, un vaste programme de projets a été lancé durant la période 2000-2010. Ces projets, d'importance nationale, consistaient en la remise à niveau, l'extension du réseau national d'assainissement, la protection des villes contre les inondations et l'épuration des eaux usées par la réalisation de stations d'épuration à travers le territoire national. Pour rappel, l'Algérie ne comptait en 1999, que 45 stations d'épuration, réalisées depuis l'indépendance dont 12 seulement en service en 2000 avec une capacité de traitement qui ne dépassait pas 90 millions d'eau usée traitée. Depuis, les choses ont bien changé. Selon les chiffres du ministère des Ressources en eau, le taux de raccordement au réseau public d'assainissement est passé de 35% en 1970 à 87% actuellement, soit le deuxième meilleur taux d'accès à l'assainissement en Afrique. Environ 10 000 km de réseau d'assainissement et plus d'une centaine de stations d'épuration ont été réalisées depuis 2005. De même, le nombre de stations d'épuration en exploitation a été multiplié par 10 ces dix dernières années. L'Algérie dispose actuellement de 145 stations d'épuration d'une capacité de 800 millions de m3/an. L'objectif étant d'arriver à 200 stations à l'horizon de 2015 pour traiter 1,2 milliard de m3/an. S S