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L'usurpatrice 31e partie
Publié dans Liberté le 24 - 02 - 2013

Résumé : Alerté par sa sœur, Azzedine rentre à Cherchell. Il ne trouve Semra nulle part. Il est choqué en appelant sa soi-disant famille. Le père de Dalila est formel au téléphone : sa fille Dalila n'a pas travaillé au centre de vacances. Azzedine ne comprend plus. Quoi qu'il en soit, l'usurpatrice a réussi à lui prendre son cœur !
- Comment est votre fille ?, veut savoir Azzedine.
- Comment ? Elle est grande, blonde... des yeux verts, répond le père de Dalila. Un peu maigre. Et celle qui était là-bas, comment est-elle ?
- Même description, soupire Azzedine. Mais ce n'est pas votre fille. Comment s'est-elle procuré ses papiers ? Est-ce que votre fille a été volée ? Qui est celle qui a usurpé son identité ?
- Ma fille n'a pas été volée, sinon je l'aurais su. En fait, depuis qu'elle a quitté l'hôpital, je n'ai pas cherché ses papiers, dit le père de Dalila. Là, elle est sortie avec sa mère. A son retour, je
vérifierai !
- Oui, faites-le ! Si votre fille a un compte en banque, elle risque de tout perdre ! Qui sait dans quel genre de pétrin elle risque de se retrouver si l'autre loue à son nom, participe à un cambriolage ou à quelque trafic, dit Azzedine.
- Je vais tirer cela au clair et m'adresser à la gendarmerie, le rassure le père de Dalila. Et vous, vous a-t-elle volé ? Je voudrais bien savoir comment vous l'avez connue !
- Ici même au centre de colonie de vacances, répond Azzedine. Pour ce qui est de ce qu'elle a fait, elle a tout pris. Elle n'a rien laissé !
Sur ce, il raccroche après un au revoir. Elle a pris son cœur et le laisse perdu dans ses questionnements sans réponse. Il ne comprend pas. Quelque chose lui échappe. Si elle n'est pas Dalila, qui est-elle ? Comment a-t-elle fait pour être en possession de ses papiers d'identité ? Pourquoi s'est-elle fait passer pour elle ? Elle n'est pas une voleuse. Il sait qu'il n'y a eu aucun vol de commis au centre de colonie. Sinon, il les lui aurait attribués.
- Au fait, il y a un courrier pour vous, lui dit le comptable en le voyant sortir du bureau.
- Plus tard ! dit Azzedine en pensant à repasser le lendemain, mais il rebrousse chemin, curieux.
L'enveloppe ne porte aucun cachet de poste. Il l'ouvre avec empressement. Il a deviné qui en est l'expéditeur. Ce ne peut être que Dalila. Enfin, celle qui s'est fait passer pour elle !
Et c'est bien elle qui lui a écrit la lettre. Les mots écrits d'une main tremblante, sur un papier mouillé de larmes, lui vont droit au cœur. L'écho de sa voix résonne en lui.
“A l'homme de mes rêves,
Je sais que c'est mal de mentir, de partir sans donner d'explication, mais je n'avais pas le choix. Tu dois savoir que je ne m'appelle pas Dalila. Je regrette de ne pas avoir eu le courage de te dire la vérité. Je suis une pupille de l'Etat, sans nom, le reste n'a aucune valeur. Ces quelques jours passés avec toi, je ne les oublierai jamais. Des moments de bonheur qui ont filé trop vite. Le bonheur rêvé. Il n'aura duré qu'un temps. La réalité y a mis fin. A mon grand regret. J'aurais pu tout dire mais je craignais ta réaction. Je ne m'attends pas à recevoir des fleurs. Quant aux insultes, j'en ai assez entendu. Je garderai gravé en moi le souvenir, le meilleur...
Une fille sans nom".
Azzedine n'arrive pas à y croire. Il a beau lire la lettre plusieurs fois, il ne peut s'empêcher de se demander s'il a vraiment vécu ces merveilleux moments en compagnie de la jeune fille pleine de vie et d'aspirations ? Qui a-t-il vraiment aimé ? Dalila ou la fille qu'il y a en elle ? En y réfléchissant, il se dit qu'il l'a aimée pour ce qu'elle est ou le peu qu'elle a bien voulu lui montrer.
Elle a profité de son absence pour partir. Il se rappelle que Sabah lui avait dit qu'elle était triste depuis son départ sur Alger. Il regrette d'être parti sur Alger. Il a suffi d'une nuit pour qu'elle se décide à partir. Que s'est-il passé ? Craignait-elle d'être découverte ?
Tout en réfléchissant, il est persuadé que sa demande en mariage en est la raison. Il aurait dû prendre son temps au lieu de vouloir tout précipiter. Il la voulait à lui, officiellement, de peur qu'elle ne lui file entre les doigts. Mais n'est-ce pas ce qui était arrivé ?
(À suivre)
A. K.


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