Le débat sur le nouveau projet de loi relatif à l'organisation et au développement de la formation des activités physiques et sportives, élaboré par les services du ministère de la Jeunesse et des Sports, est prévu pour le 10 avril. C'est ce que nous a confié une source proche du dossier qui précise que ce projet de loi est depuis quelques jours sur le bureau des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN). Ces derniers vont entamer les consultations avec les principaux acteurs du sport pour arriver à des propositions qu'ils soumettront en séance plénière. Plusieurs acteurs de toutes les catégories de la société sportive, anciens joueurs, journalistes sportifs, arbitres internationaux, encadreurs physiques et entraîneurs, sont invités par les députés en vue d'enrichir le débat et faire éventuellement des suggestions, comme nous le confirme le député FLN et ex-président de l'ASO, Abdelkrim Medouar. “Nous n'avons pas voulu nous précipiter pour approuver cette loi relative à l'organisation et au développement de la formation des activités physiques et sportives. Au contraire, nous avons décidé d'y associer toutes les parties concernées. Il faut savoir que chaque député a invité un acteur qui peut faire des propositions concrètes et bien étudiées. C'est la première fois que cela arrive au sein de l'Assemblée populaire nationale", a indiqué Medouar, et d'ajouter : “Nous avons voulu prendre toutes nos précautions pour voter une loi qui corresponde à la réalité du terrain." “Nous sommes très conscients de cette responsabilité que nous comptons assumer avec sincérité, surtout que certains députés sont passés par le secteur de la Jeunesse et des Sports, sans parler de la présence des anciens athlètes internationaux, journalistes sportifs, arbitres et cadres de la jeunesse. Ce panel sera important, car nous allons prendre en considération leurs remarques et suggestions pour améliorer les choses", précise Medouar, député élu dans la wilaya de Chlef. De son côté, l'ancien arbitre international El-Hadj Kelakhi, député de la ville de Tiaret, abonde dans le même sens : “Dans ce projet de loi, il y a du bon et du moins bon. Je pars du principe que nous allons associer des personnes qui ont un vécu dans ce domaine. Nous sommes à l'écoute de notre population afin de voter une loi qui sera salutaire pour la jeunesse et le sport d'une manière générale. On va prendre le temps nécessaire qui nous est imparti pour bien analyser et étudier cette loi", affirme-t-il. Il faut savoir que ce projet de loi contient 225 articles et a pour objectif de définir les principes, les règles générales régissant l'organisation et le développement de la formation, des activités physiques et sportives ainsi que les moyens de leur promotion, sans pour autant négliger le sport d'élite. Il semble, cette fois-ci, que les députés qui font partie de la commission de la jeunesse et des sports soient plus que jamais décidés à sortir avec des décisions qui vont booster le sport, comme mentionné dans l'article 4 dudit projet qui stipule : “L'Etat définit et conduit en relation avec les associations concernées la politique nationale du sport et en assure la régulation, la mise en œuvre et le contrôle. La politique nationale du sport constitue le cadre de référence, d'orientation et de conception des stratégies et programmes de développement des activités physiques et sportives." Il est donc plus qu'évident que ce projet de loi vise à améliorer les performances de nos athlètes lors des prochaines échéances internationales. La dernière débâcle des JO de Londres 2012 avec une participation des plus mitigées de nos représentants a donné beaucoup à réfléchir aux pouvoirs publics quant à la nécessité de trouver les solutions adéquates pour sortir le sport national de son marasme. R. A.